Par

Thomas Corbet

Publié le

1 mai 2025 à 6h30

Premier gros rendez-vous de la saison, l’Union Bordeaux-Bègles s’apprête à affronter Toulouse en demi-finale de Champions Cup (dimanche 4 mai à 16h). Un match que les Girondins abordent dans la peau d’un outsider, d’autant plus qu’ils estiment qu’il se jouera sur terrain neutre. 

Bordeaux-Bègles en terrain neutre au Matmut Atlantique

Tout ça pour ça ! Bien sûr, il serait un peu exagéré d’estimer que Yannick Bru et ses hommes seront en terrain inconnu au Matmut Atlantique. Néanmoins, ce n’est pas non plus un lieu où ils ont toutes leurs habitudes, eux les pensionnaires traditionnels de Chaban-Delmas.

« Ça ressemble à un stade international, un stade de grands événements. Mais ce n’est pas chez nous, c’est certain. Chez nous, notre maison, c’est Chaban. C’est là qu’on a nos repères, avec quelques moments clés, le paddock, le tunnel, la communion avec le public. Ça, c’est chez nous. Maintenant, on va jouer sur terrain neutre, sauf qu’on est à trois kilomètres de là où on dort », explique Yannick Bru.

« C’est quand même un très joli stade où on peut accueillir 10 000 personnes de plus qu’à Chaban. Ça fait beaucoup de bruit et souvent, ce sont des matchs spectaculaires qui s’y passent. C’est à Bordeaux, donc évidemment que c’est aussi notre maison. Mais notre maison, c’est Chaban », tente de tempérer Maxime Lamothe.

Un public partagé

Au regard de la situation géographique, il sera nécessairement plus aisé pour le public bordelais que pour les supporters toulousains de se rendre au Matmut Atlantique pour assister à la demi-finale de Champions Cup.

Sauf que dans son fonctionnement, l’EPCR organisateur de la compétition alloue autant de place à l’un et l’autre club. Le public devrait donc être relativement équitablement réparti.

« On sait très bien qu’on a la proximité géographique, mais il y a une équité vis-à-vis de  l’EPCR sur l’organisation du match. On a envoyé autant de places à Toulouse qu’à nous. Donc on ne s’attend pas réellement à jouer à la maison. On espère que notre public sera au rendez-vous et montrera que c’est à côté de chez lui. Mais je connais aussi un peu le public de Toulouse. Je sais qu’ils vont faire beaucoup de bruit », sourit Bru.

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