Parti de Toulon le 28 novembre dernier à bord du Charles-de-Gaulle sur lequel il était affecté depuis 2022, le second maître Léo Soulas manquait à l’appel vendredi au moment où le porte-avions est venu s’amarrer le long de son appontement, aux confins ouest de la base navale.

Âgé de 25 ans à peine, le jeune homme, natif d’Orléans, est ce marin disparu en mer dans la nuit du 23 au 24 avril, alors qu’il se trouvait, au moment du drame, à bord de la frégate de défense aérienne Forbin.

Une cagnotte pour la famille

Très discrète jusque-là, la Marine nationale a accepté ce lundi de donner quelques précisions sur la carrière de marin de Léo Soulas. Ainsi, on a appris que ce dernier s’était engagé dans la marine en 2017, date à laquelle il embarque à bord de la frégate antiaérienne Jean Bart. Trois ans plus tard, en 2020, Léo Soulas, spécialisé dans la guerre électronique, passe à bord de la frégate légère furtive Guépratte. Avant d’être affecté sur le Charles-de-Gaulle en 2022.

En à peine huit ans de marine, le second maître avait beaucoup navigué. Avant même de participer à la mission Clemenceau 25, il comptait déjà 700 jours de mer. Ce qui explique en partie les six décorations qu’il portait, parmi lesquelles la médaille d’Outre-mer et la médaille de la Défense nationale avec les agrafes bâtiments de combat et missions d’opérations extérieures.

Comme nous l’avions écrit dès jeudi, la Marine nationale confirme que la compagne du second maître Léo Soulas, avec qui il était pacsé, est également marin à bord du Charles-de-Gaulle. À l’initiative d’une amie du marin disparu et de sa compagne, une cagnotte a été créée sur Leetchi.