La vie trépidante de
Paris, avec ses habitants toujours pressés, ses embouteillages et
son ciel souvent gris ? Ce n’est pas pour Michèle Torr. Native du
sud de la France, la chanteuse a quitté la capitale il y a
longtemps. En 1989, elle s’est installée dans le
Luberon pour y vivre des jours heureux lorsqu’elle n’est
pas en tournée. À quelques kilomètres d’Avignon, à Mérindol
exactement, elle a acheté la maison dont elle avait longtemps rêvé.
Car pour Michèle Torr, la Provence est très importante.
« Toute ma famille
est originaire de la région. Je suis moi-même née à Pertuis. J’ai
été baptisée à Ansouis, mon père travaillait alors pour la duchesse
de Saran-Pontevès, racontait Michèle Torr à Télé Star en 1989. Nous avons vécu
quelque temps à Paris, puis nous sommes revenus dans la région, à
Courthézon, parce que papa, qui entre-temps avait passé le concours
des Postes, avait demandé et obtenu sa mutation près de chez mes
grands-parents. »
Sa maison a brûlé juste avant
qu’elle ne s’y installe
Dans les années 1980,
Michèle Torr a voulu revivre dans cette Provence qu’elle aime tant
avec sa famille et
son fils Romain. « J’ai eu un coup de cœur pour une bâtisse
mal assurée à Mérindol, au milieu des pins et des oliviers »,
racontait-elle au magazine. Et cet achat lui a causé bien des
soucis. « Quelques jours avant de conclure l’affaire, la pinède
a pris feu, réduisant le bâtiment à quelques ruines… mais
épargnant les oliviers », confiait encore
l’interprète d’Emmène-moi
danser ce soir.
Michèle Torr n’a
pourtant pas changé d’avis. « Je l’ai quand même
achetée, ainsi que quelques hectares de terrain
autour », se réjouissait alors la chanteuse.
Aujourd’hui, nous récoltons nos olives et faisons nous-mêmes
notre huile. » Et là, la chanteuse ne pourrait pas être plus
heureuse. Car cette région l’emplit de bonheur, tout comme ses
habitants, qu’elle trouve tranquilles et toujours serviables.
Michèle Torr adore « bricoler » dans sa maison
« Rien ne
m’énerve. Je crois qu’on a dans la région un caractère qui
ressemble aux paysages arides. Chez nous, quand le mistral souffle,
c’est trop ; quand il fait chaud, c’est trop (rires). Les
Provençaux, on est comme ça, on est excessifs, on parle fort,
j’aime ça ! », résumait Michèle Torr auprès de La Provence. À l’intérieur de sa
demeure, la chanteuse a travaillé à une décoration qui lui
plaisait. Et elle ne s’est pas forcée pour cela.
« Si je n’avais
pas été chanteuse, j’aurais aimé devenir architecte ou décoratrice.
J’adore arranger des maisons, dessiner des plans…,
disait-elle. J’adore bricoler dans la maison, réparer des
meubles, poser des rideaux. Je crois aussi que je fais de la bonne
cuisine. Je mitonne des petits plats provençaux selon les recettes
que ma mère m’a apprises… » Près de cette maison dont elle a
toujours rêvé, elle peut retourner à sa guise dans le village où
elle est née et profite surtout du coin et d’une vue
imprenable sur la vallée de la Durance. Une certaine idée
du bonheur.