Une étude canadienne révèle une accumulation plus rapide de protéine tau chez les femmes, qui pourrait expliquer en partie pourquoi elles sont plus nombreuses à être atteintes de cette maladie dégénérative.
C’est une donnée bien connue, mais encore mal comprise : les femmes sont deux fois plus susceptibles que les hommes de développer la maladie d’Alzheimer, avec un risque de 20 % contre 10 % pour ces messieurs. En cause, l’espérance de vie plus élevée des femmes (elles vivent en moyenne cinq à sept ans de plus) mais aussi, peut-être, des facteurs biologiques propres au sexe féminin, comme la ménopause et des différences de connectivité cérébrale.
Une nouvelle étude publiée début avril dans Neurology, la revue de l’académie américaine de neurologie, apporte un nouvel éclairage sur cette inégalité. Les chercheurs ont suivi, pendant environ dix ans, 243 Canadiens âgés en moyenne de 68 ans au démarrage de l’étude, et ayant des antécédents familiaux de maladie d’Alzheimer, mais ne présentant aucun trouble cognitif ou de mémoire. Ils ont utilisé des technologies de pointe, notamment l’imagerie par PET-scan pour analyser les dépôts et l’évolution au cours du temps de deux protéines clés dans…
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