Aux États-Unis, plusieurs anciens secouristes du 11-Septembre, désormais gravement malades, se retrouvent privés de soins vitaux. Selon les responsables médicaux du programme fédéral dédié, trois d’entre eux ont récemment vu leur chimiothérapie ou leur traitement annulé faute d’autorisations administratives, raconte ABC news.

Parmi eux, un pompier new-yorkais atteint d’un cancer du pancréas, trop jeune pour bénéficier de Medicare — l’équivalent américain de la Sécurité sociale pour les plus de 65 ans —, se voit aujourd’hui condamné à attendre une hypothétique reprise du système.

Ces patients faisaient partie du World Trade Center Health Program, créé après les attentats de 2001 pour prendre en charge les maladies liées à l’exposition aux poussières toxiques des tours effondrées.

Paralysie administrative

Mais depuis plusieurs semaines, ce programme, financé par l’État fédéral, est à l’arrêt. En cause : des coupes budgétaires sévères, des licenciements massifs parmi le personnel (médecins, infirmiers, administratifs), et surtout l’incapacité de l’administration Trump à rétablir une gouvernance claire après le licenciement puis la réintégration partielle du directeur John Howard.

Pour être pris en charge, un malade doit d’abord voir son dossier certifié comme lié au 11-Septembre : un processus exigeant des preuves médicales, validées en dernier ressort par le directeur du programme. Or, faute d’administrateur reconnu, ces certifications ne peuvent plus être émises. Ré…

Lire la suite sur ParisMatch