Tradition, même si l’unité syndicale n’est pas au rendez-vous de ce défilé nantais du 1er-Mai 2025. Les militantes et les militants sont là, ce jeudi fin de matinée.

La foule grossit encore au Miroir d’eau à 11 h 25. 3 000 personnes ? Il faudra attendre encore un peu avant de connaître le chiffre exact de la participation, version syndicale et version police.

CGT, FSU, FO, Solidaires, PS, LFI…

Pour le moment, les prises de paroles des syndicats, CGT, FSU, FO, Solidaires, sont en cours. Et comme d’habitude, personne n’écoute vraiment. Ni même les représentants des partis de gauche, tous représentés, du PS à LO, en passant par les Écologistes, LFI… Et le PCF qui vend du muguet.

Le cortège s’est élancé vers 11 h 45, direction la préfecture, puis le cours des 50-Otages, le CHU et le quartier République. Là, un pique-nique est prévu devant la maison des syndicats, sur l’île de Nantes.

Marie, professeur au collège et militante Snes-Fsu : Nous sommes là pour dénoncer les conditions de travail largement dégradées….

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Pas de transports en commun ce 1er-Mai 2025, jour chômé également pour les employés de la Semitan… Mais on est présent autrement auprès des Nantais, on met le paquet avec notre stand de grillades dans le défilé !, sourit Nicolas, délégué FO-Semitan

Aliki, travailleur de l’art, venu défiler avec un emblème en carton, pour dénoncer notamment les coupes budgétaires sur la culture de la Région, mais pas que : Ce gouvernement nous rend marteau !.

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Des incidents devant l’hôtel du Département et la préfecture

photo des incidents devant l’hôtel du département et la préfecture.  ©  photo presse océan - xb

Des incidents devant l’hôtel du Département et la préfecture. Photo Presse Océan – XB

Quelques « ultras » cagoulés et vêtus de noir, ont jeté des pétards et tagués devant l’hôtel du Département, quai Ceineray. Les forces de l’ordre ont déclenché les les lances à eau devant la préfecture et les policiers ont chargé les manifestants radicaux. Ces derniers semblent s’être éparpillés dans les rues avoisinantes. Quelques uns ont été interpellés.

Le cortège syndical a pu reprendre son cheminement en empruntant le cours des 50-Otages.