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La secrétaire générale de la CGT plaide une nouvelle fois pour l’abrogation de la réforme des retraites. L’UCR-CGT pointe notamment le projet du gouvernement de supprimer les 10% d’abattement fiscal attribué aux retraités.
En marge de la manifestation du 1er mai, qui a démarré de la place d’Italie à Paris, à 14 heures, Sophie Binet a d’ores et déjà annoncé une nouvelle journée «de manifestations et de grèves» le jeudi 5 juin prochain. La secrétaire générale de la CGT appelle une nouvelle fois à l’abrogation de la réforme des retraites. La journée de mobilisation du 5 juin se tiendra le jour de l’examen d’une proposition de résolution des députés communistes visant à abroger la réforme, qui donnera lieu à un vote à la portée symbolique, lors de la «niche» parlementaire de leur groupe.
Dans un communiqué du 28 avril, l’Union Confédérale des retraités de la CGT, «appelle l’ensemble des retraités à se mobiliser massivement, le 5 juin, aux côtés des salariés, du privé comme du public, pour la revalorisation des pensions et la reconquête d’une protection sociale intégrale et solidaire». L’UCR-CGT pointe notamment la mesure envisagée par la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, qui n’écarte pas la suppression de l’abattement fiscal de 10% des retraités.
«Cet abattement, en vigueur depuis 1978, visait à neutraliser les réformes du calcul de l’impôt sur le revenu et à atténuer, en partie, la perte de revenu au passage à la retraite», souligne la branche du syndicat. L’UCR-CGT précise par ailleurs que la suppression de cet abattement fiscal affecterait «plus de 11 millions de retraités qui verraient leur taux d’imposition augmenter, et plus de 500.000 retraités qui deviendraient imposables». Pour l’heure, «il n’y a pas d’intersyndicale. Chaque organisation a sa propre culture et sa propre histoire syndicale», souligne Sophie Binet.
La semaine dernière, le ministre de l’Économie, Éric Lombard, a confirmé sur Franceinfo que la suppression des 10% d’abattement fiscal n’était «pas tabou». De son côté, Laurent Wauquiez, chef de file des députés LR, expliquait ne pas vouloir «d’augmentation d’impôts sur quelque Français que ce soit ». Le député a assuré qu’il s’opposerait à cette mesure et qu’il ne voterait pas «de budget qui comporte cette mesure pénalisant les retraités».