Très attendue, l’annonce de Donald Trump sur les nouveaux droits de douane imposés au monde entier, mercredi 2 avril, est venue “confirmer la guerre commerciale tous azimuts” que le président américain compte mener depuis des mois, écrit Blick. Au milieu de ces taxes imposées à presque tous les pays du globe, l’Union européenne écope, elle, d’un tarif douanier de 20 %. Une sanction économique que “tout le monde redoute” sur le Vieux Continent, mais face à laquelle le journaliste Richard Werly voit un étonnant sauveur : Bernard Arnault.

Selon le correspondant suisse, le milliardaire français propriétaire de LVMH a un “intérêt direct au cessez-le-feu” avec la Maison-Blanche. Puisque la holding de luxe réalise plus d’un quart de son chiffre d’affaires total aux États-Unis – soit plus de 20 milliards d’euros en 2024 –, “tout dérèglement de ce marché est donc pour ce groupe un problème existentiel”.

Mais pourquoi Bernard Arnault aurait-il une quelconque chance de “calmer le 47e président des États-Unis” ? Il ne faut pas oublier que le sixième homme le plus riche de la planète (au 1er avril 2025) est “aussi un investisseur outre-Atlantique. Et un investisseur apprécié de Donald Trump.” Ami de longue date du dirigeant américain, il figurait notamment dans la liste des invités lors de sa cérémonie d’investiture, en janvier 2025.

Des tarifs à la carte

Pour convaincre Donald Trump d’épargner l’Europe, Bernard Arnault dispose de trois arguments “dans sa besace”, assure Richard Werly