Sur le camion en tête de cortège, une intersyndicale composée de FSU, UNSA, CGT et Solidaire a pris la parole en préambule pour dénoncer « l’effort de guerre » prôné par le Président de la République et réclamer un « effort de paix » et des moyens pour les services publics notamment.
Dans le cortège qui comptait 800 personnes selon nos calculs et 250 selon la police, Céline, 44 ans, et une carrière jalonnée de « petits boulots mal payés, tantôt cantinière, auxiliaire de vie ou secrétaire », dénonce « un pays où on ne peut souvent pas s’en sortir sans la CAF, les aides ».
« Ma maman, elle travaille déjà assez… »
À ses côtés, sa petite fille Alice, 8 ans, l’accompagne. « J’ai entendu à la télé un monsieur qui disait qu’il fallait travailler plus mais ma maman elle travaille déjà assez… », glisse-t-elle.
Le cortège s’élance désormais vers la Negresco avant de revenir par la chaussée sud de la Promenade des Anglais pour un final prévu place Garibaldi avec un barbecue solidaire auquel se joindront les cheminots.