Tours – Montpellier
Un match, juste un match. Le TVB n’est plus qu’à un match gagné d’une nouvelle finale de championnat. Qui serait alors la 15e de son histoire, la quatrième en quatre ans, aussi. Un match, juste un match, mais peut-être le plus dur à gagner.
Car Montpellier reste Montpellier. Une équipe taillée pour le titre, qui a dominé la phase régulière, s’est relevée aussi d’une amère défaite en finale de Coupe de France (2-3), suivie d’un K.-O. infligé par Cannes en début de quarts de finale (0-3). Une équipe portée par de vieux briscards nommés Palacios, Le Goff, Lopez ou Corre et où l’étincelle peut jaillir à tout moment de sa jeunesse incarnée par Dimitrov à la pointe et Seddik au centre.
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Un adversaire « coriace », « avec la rage au ventre »
Alors s’il en est qui ne se croient pas déjà en finale, ce sont bien les Tourangeaux. « La situation qui se présente est magnifique, super, sourit Marcelo Fronckowiak, mais il faut aussi bien voir que l’adversaire est coriace. Nous aurons face à nous une équipe avec beaucoup d’envie, une équipe avec la rage au ventre. » Une équipe qui jouera, quelque part, sa saison sur cette rencontre.
Mais le TVB est bien maître de son destin. Auteur d’un match aller pas loin d’être parfait, si l’on croise qualité de jeu et attitude, il s’est donné un joker – ce qui n’est pas peu de chose – mais surtout une once de confiance en plus. De celle qu’il s’est échiné à construire patiemment, malgré les revers du début de saison, les soubresauts en interne, ou encore la frustration de la Coupe de France (avec une élimination dès les quarts face à Montpellier), voire celle de la Coupe CEV (avec ce sentiment de n’avoir pas été si loin de Rzeszów).
« Le groupe a trouvé une certaine maturité »
Enfin au complet depuis le début de ses play-offs, le TVB a conscience du momentum. « Le groupe a trouvé une certaine maturité, confirme Marcelo Fronckowiak. On a réussi à évacuer la frustration de la demi-finale contre Rzeszów en rebasculant directement sur le match contre Nice, qui était décisif pour la 4e place (et le dernier de la phase régulière). Et depuis, on réalise un parcours important qui montre l’état d’esprit de l’équipe. »
Un parcours fait de cinq succès en autant de matchs et donc de play-offs qui sont, pour l’heure, un sans-faute, avec seulement trois sets cédés en chemin et surtout cette demi-finale magistrale remportée à Montpellier, où les Tourangeaux ont sorti le grand jeu, le jeu qu’il fallait (0-3).
Reste que ce parcours ne garantit pas encore une place en finale. « Ce deuxième match va être plus difficile et c’est à nous de garder notre niveau, assénait, dès la sortie du palais des sports de Castelnau, Zeljko Coric, la semaine dernière. Il faut marquer trois fois deux points de plus qu’eux. »
« Il faut qu’on fasse le taf »
Ou sinon, il faudra repartir au combat dès lundi, à Montpellier. Un scénario que ne souhaite pas le TVB, mais qu’il n’exclut pas non plus, conscient de la difficulté de mater Montpellier deux fois en une semaine. « Il faut qu’on fasse le taf, place au jeu, lance Marcelo Fronckowiak. Cette équipe est capable de nous battre, comme on l’a fait chez elle. Mais on est à la maison et on doit profiter de l’énergie, de cette chaleur que nous donne Grenon. »
Avec une salle qui n’a aucune envie de voir pour la dernière fois le TVB évoluer sous ses yeux cette saison. Grenon veut une nouvelle finale, Tours peut la lui offrir ce vendredi, ou lundi.
Match 2 : Tours – Montpellier, vendredi 2 mai à 20 h, salle Grenon.
Match 3 potentiel : Montpellier – Tours, lundi 5 mai.
> Tours : 3. Faganas (pointu, 2 m). 4. Rajsner (central, 2,04 m, Pol). 5. Aracaju (central, 2 m, Bré.). 6. Pothron (réc-att., 1,98 m). 7. Ramon (libero, 1,85 m). 8. Gabin (passeur, 1,87 m). 9. Quiroga (réc-att., 1,92 m, Arg). 10. Sclater (pointu, 2 m, Can). 11. Gergye (réc-att., 1,98 m, Hon). 12. Marshman (central, 2,01 m, E.-U.). 14. Strehlau (réc-att., 1,99 m). 15. Scherer (libero, 1,86 m). 17. Coric (passeur, 1,96 m, Ser). 21. Voss (central, 2,01 m, Bré.). Ent. : Marcelo Fronckowiak.
> Montpellier : 4. Spano (réc-att., 1,93 m), 5. Conré (réc-att., 1,92 m), 7. Pascal (central, 1,98 m), 9. Corre (passeur, 1,96 m), 10. Lindqvist (pointu, 2,05 m, Fin), 11. Seddik (central, 2,12 m), 13. Palacios (réc-att., 1,98 m, Arg), 14. Le Goff (central, 2,06 m), 17. Lopez (réc-att., 1,90 m, Arg), 22. Phelut (libero, 1,81 m), 74. Dimitrov (pointu, 2,06 m, Bul), 99. Coulet (passeur, 1,86 m). Ent. : Loïc Le Marrec.
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« C’est le moment de se révéler, le moment de vérité, il y a énormément de choses qui vont se jouer sur ce match, les joueurs en sont conscients. »
De Loïc Le Marrec avant cette demi-finale à Tours, où Montpellier n’a d’autre choix que de gagner pour ne pas voir s’arrêter là sa saison. « Un bon match ne va pas suffire, il va falloir faire un excellent match », pose l’entraîneur héraultais, qui s’est attaché à « trouver des solutions » avec son groupe, fort d’un match aller en deçà de ses standards. « On va essayer de maximiser nos qualités. Il faut que les joueurs se rappellent des bonnes prestations que l’on a faites cette saison et retrouver un peu ce plaisir de jouer et de bien jouer ensemble qui est primordial pour ce genre de matchs. La motivation, la détermination, les joueurs les ont. Après, c’est comment traduire cela sur le terrain, en lucidité, en énergie positive. Des matchs comme ça, ce sont des finales avant l’heure. »