C’était le souhait des organisations syndicales, à l’occasion de la traditionnelle manifestation de ce 1er Mai 2025. Qu’elle soit unitaire, revendicative, qu’elle attire du monde et qu’elle se déroule dans une bonne ambiance. Objectifs réussis.
Un peu avant 11 h, les manifestants ont commencé à se rassembler place de Bretagne, le point de départ. Des syndicalistes, des jeunes, des couples, des familles, des étudiants. Chacun est venu avec son envie de justice sociale, de paix et d’un avenir plus juste pour chacun.
« Message de paix »
« Nous sommes heureux de ce 1er Mai unitaire avec la CGT, FO, la FSU, Solidaires, les organisations de jeunesse et, pour la première fois, la présence de la confédération paysanne », se réjouit Dominique Bess-Milord, secrétaire départementale de la CGT. Oubliées les querelles entre organisations syndicales. « Une grosse journée de mobilisation pour amener les revendications des travailleuses et travailleurs dans le contexte particulier de cette année. Avec un message de paix face aux tensions dans le monde un peu partout et jusqu’aux portes de l’Europe ». Elle réclame « une justice sociale et pas question que l’on tourne la page sur la question de la réforme des retraites. Donc, on continue à exiger son abrogation de cette réforme. »
Un peu avant midi, le cortège, qui s’est largement étoffé, s’est mis en branle. En slogans et en chansons, direction le quartier de Villejean avec un arrêt symbolique devant la dalle Kennedy, en proie à la guerre entre narcotrafics.
« Réinventer les jours heureux »
« Il y a des anciens, des jeunes. C’est ce mélange qu’on voulait absolument, indique Fabrice Lerestif, secrétaire départemental de FO. Il y a des gens qui nous demandent est-ce qu’il reste encore un 1er Mai ? La réponse est oui. Avec des gens debout, lucides, déterminés et qui ont envie de faire des choses ensemble, quel que soit leur parcours. Qui veulent donner du sens à la République face aux personnes qui veulent diviser. Nous, on veut rassembler et réinventer les jours heureux. »
La manifestation sans incident a rassemblé 3 250 personnes selon la police et plus de 4 000 selon les syndicats.