La manifestation lyonnaise du 1er-Mai, qui a rassemblé de 6 500 à 10 000 personnes, a été émaillée de dégradations en marge du cortège.
Un black bloc d’environ 150 militants a rapidement pris pour cible commerces, mobilier urbain et agences immobilières, avant d’être dispersé par la police.
Jets de bouteilles, abribus cassés, poubelles brûlées et tags haineux ont marqué le parcours, tandis que la majorité des manifestants défilait pacifiquement pour la justice sociale et contre l’extrême droite.
Condamnations unanimes des élus
Face à ces débordements, la condamnation est unanime. Grégory Doucet (Les Écologistes), maire de Lyon, dénonce sur LinkedIn des actes « intolérables » et exprime son soutien aux victimes ainsi qu’aux agents mobilisés.
Bruno Bernard (Les Écologistes), président de la Métropole, parle d’un « détournement inacceptable du sens du 1er-Mai » et salue le travail des agents publics et du réseau TCL, tout en apportant son soutien à l’entreprise 6e Sens, particulièrement touchée.
Du côté de l’opposition, sur X, Béatrice de Montille (Les Républicains) apporte son « soutien total aux forces de l’ordre qui ont tenté de contenir les débordements inacceptables ». Pierre Oliver (Les Républicains) pointe quant à lui la responsabilité de « l’extrême gauche qui saccage » et affirme que « notre démocratie souffre du mauvais comportement de ces individus », tout en soutenant également 6e Sens immobilier.
Tous appellent à préserver l’esprit pacifique du 1er-Mai et à condamner fermement toute forme de violence.