Pas question de faire le pont du 1er mai pour Benoît Cheyrou, présent sur les fronts. Ce vendredi, l’ancien milieu de terrain (43 ans) foulera la pelouse du Vélodrome pour célébrer les 125 ans d’un club dont il a porté le maillot à 306 reprises, de 2007 à 2014. Quarante-huit heures plus tard, le consultant DAZN mettra le cap au Nord, sur Lille, pour commenter le choc de la 32e journée entre deux de ses anciens clubs, Lille et l’OM. 

Comment voyez-vous ce Lille-OM, cette finale pour la deuxième place ?

Franchement, j’ai hâte d’y être, ça va être magnifique. Le titre est joué depuis un moment, il n’y a plus de suspense, mais il y en a un gros par rapport à la Ligue des champions. C’est une bonne chose.

Avantage à qui et pourquoi ?

Honnêtement, c’est compliqué de donner un avantage à l’une ou l’autre des équipes. L’OM a connu des changements le week-end dernier avec le retour du 4-3-3. Tactiquement, il n’y aura pas cette surprise-là. Sauf s’il (Roberto De Zerbi) est dans la continuité, ce que je pense, même si on ne va préjuger de rien. Côté lillois, (Bafodé) Diakhité n’est pas là (il est suspendu, ndlr), c’est l’un des joueurs les plus importants et les plus réguliers de cette équipe derrière. Ils ont beaucoup, beaucoup de matches dans les jambes. (Edon) Zhegrova n’est toujours pas revenu, je ne sais pas s’il sera là. Je pensais qu’il ferait partie des joueurs qui allaient revenir à l’image de Morgan Sanson à Nice qui, après avoir été blessé en début de saison, apporte de la fraîcheur pour le sprint final, dans un groupe où certains s’essoufflent peut-être. En tout cas, ce sont deux équipes qui jouent pour attaquer et produire du jeu. Ça me plaît, ça donne toujours des matches plaisants à voir.