ANALYSE – Bien qu’elle manifeste son impatience à l’égard de Vladimir Poutine, l’Administration américaine reste obnubilée par son rapprochement avec Moscou.
La photo pleine d’espoir de Donald Trump et de Volodymyr Zelensky, si proches l’un de l’autre à la basilique Saint-Pierre, restera sans doute l’une des plus fortes de la guerre d’Ukraine, avec son antithèse, l’humiliation dans le Bureau ovale, quelques semaines plus tôt. Elle n’est pourtant sans doute qu’une illusion d’optique. Et pas seulement parce que ce tête-à-tête symbolique, qui n’a duré que quelques minutes, était encerclé par les membres des équipes présidentielles. Cet instant de communication parfait, qui servait les deux protagonistes, ne devrait rien changer sur le fond.
Donald Trump et son émissaire spécial Steve Witkoff, qui définit la ligne de l’Administration sur ce dossier, veulent une paix rapide. Pour l’obtenir, ils jouent au ping-pong entre l’Ukraine et la Russie. Ils frappent Zelensky quand il résiste. Ils menacent Poutine de nouvelles sanctions quand il bloque l’accord de cessez-le-feu. Mais sans assortir cet avertissement de la seule chose qui pourrait faire plier…
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