« Dénoncer la montée des idées d’extrême droite qui ne visent qu’à opposer et diviser les travailleurs en fonction de leurs statuts ou de leurs origines », « défendre la paix, la justice sociale, les services publics et les droits des travailleurs », « exiger un retour de l’âge de la retraite à 62 ans », « apporter son soutien aux Palestiniens et aux Ukrainiens »…
La liste des revendications très diverses exprimées ce 1er-Mai dans les rues de Nancy avait des allures d’inventaire à la Prévert. Répondant à l’appel des principales organisations syndicales et partis de gauche, 2 200 personnes rassemblées sur la place Dombasle ont défilé au centre-ville de Nancy pour rejoindre la place du Colonel-Driant, après une prise de parole de Gautier Dardenne, secrétaire départemental de l’Unef Lorraine.
L’étudiant a commencé par appeler à lutter « contre toutes les formes de discriminations organisées par les médias millionnaires », avant d’exprimer « notre solidarité avec les Ukrainiens, les Palestiniens » et « notre refus de travailler jusqu’à 64 ans ».
La question des salariés de la MJC Pichon
Le syndicat FO, qui organisait son festival JRT l’après-midi au parc Sainte-Marie, est venu exprimer des revendications plus spécifiques.
« Nous demandons de les aides versées aux entreprises soient conditionnées au maintien de l’emploi et que les salariés de la MJC Pichon, dont la fermeture est annoncée dès juin, soient repris par la municipalité de Nancy », souligne Frédéric Nicolas, secrétaire général de l’union départementale de FO 54.