Alors que le week-end pointe à nouveau le bout de son nez, Martine et son époux, appréhendent. Le couple d’octogénaires qui vit dans un appartement rue Edouard-Herriot, à l’angle de la rue Thomassin, redoute qu’une nouvelle fois, leur rue soit le théâtre de rodéos urbains.
Concerts de klaxons qui durent de longues minutes sans interruption, chauffards qui remontent jusqu’aux Terreaux en faisant vrombir les moteurs… « Cela fait trois week-ends de suite que l’on ne dort plus la nuit. Entre minuit et 3 heures du matin, ils font n’importe quoi. A notre âge, c’est très compliqué de se rendormir après. Le dernier samedi, c’était épouvantable », relate Martine qui a tenté d’aller porter plainte. En vain.
« Laxisme »
« Je ne sais pas si on va tenir encore deux mois comme ça. Il faut y mettre un terme », dit-elle. Dans un mail, qu’elle qualifie elle-même, « d’incendiaire », elle a écrit aux élus de Lyon, pour leur dire qu’ils ne « servent à rien ». Dénoncer le « laxisme ». Et réclamer le retour…