Interview – On est allé demander à une fleuriste de Marseille, ouverte ce jeudi, ce qu’elle avait compris de ses droits et obligations relatifs à la législation du 1er-Mai sur le travail en France

Travaillera, travaillera pas. Ouvrira, ouvrira pas. Le 1er mai, seul jour férié-chômé de l’année peut être un casse-tête pour les entrepreneurs qui ne savent plus s’ils ont le droit ou pas de travailler. Une question qui est revenue sur les devants avec la condamnation fin avril d’un patron boulanger de Paris qui avait ouvert et fait travailler ses 21 salariés. Cinq autres, jugés dans des affaires similaires en Vendée ont été relaxés.

Pour mémoire, tout travail salarié, sauf dérogation pour les entreprises qui, « en raison de la nature de l’activité, ne peut pas interrompre le travail », comme les hôpitaux par exemple, est interdit le 1er mai, précise la loi.

Les fleuristes, pourtant emblématiques des 1er mai avec le traditionnel muguet ne bénéficient pas de cette dérogation. 20 Minutes a demandé à Nathaniel et Brendy, deux propriétaires gérants des « Fleurs des champs », dans le 7e arrondissement de Marseille, ce qu’ils comprenaient et pensaient de cette loi.

Qu’est-ce que vous savez sur la législation du 1er mai et le droit d’ouvrir ?

Alors, nous déjà, on n’a pas de salarié. On sait que c’est le seul jour de l’année chômé-payé. Je n’avais jamais entendu parler avant cette année qu’on n’avait pas le droit de travailler le 1er mai, je savais qu’on était payé double. Et cette année, il y a un truc qui est sorti, et je n’ai pas compris pourquoi ils parlaient des boulangers et des fleuristes. On a appris cette année que si on avait des salariés, on n’avait pas le droit de les (…)

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