Cette nuit du dimanche 27 au lundi 28 avril, ce quadragénaire condamné en décembre vient de purger une peine ferme pour violence en état d’ivresse sur concubin. Vers 1 h, il fait renaître son « diable ».
Sa cousine éloignée »,qui l’héberge depuis sa sortie de détention, a caché un cubi de rosé pour l’empêcher de s’alcooliser. Énervé, l’hôte lève la main sur elle et lui donne une forte claque .
Choquée, la nonagénaire appelle la police. Fortement alcoolisé, le mis en cause s’en prend au policier qui le menotte. Fils de pute, sale fiotte, sale flic. Sans ton badge, tu n’es rien , aboie-t-il, avant de lui asséner un coup de tête dans la pommette.
Alors qu’il avait bénéficié d’un aménagement de peine en appel pour pouvoir reprendre le travail, la procureure déplore sa négligence à sa sortie de détention . Elle ajoute que la peine prononcée doit se faire dans une nécessité de protéger celle qui l’a élevé .
Avec quatre mentions à son casier judiciaire, notamment pour des faits en lien avec l’alcool, le prévenu est décrit comme quelqu’un de gentil quand il n’a pas bu . Bien que conscient de sa consommation excessive, cette dualité ne lui permettra pas d’assister à son premier rendez-vous professionnel prévu le 30 avril.
Le tribunal correctionnel de Nantes le condamne à huit mois de prison avec mandat de dépôt, ainsi qu’à une interdiction de paraître au domicile de la victime pendant un an. Malgré le soutien de la nonagénaire : Si je peux l’héberger encore, je le ferai. Je n’ai plus de famille et je le connais depuis qu’il est bébé . Sur le plan civil, il devra verser 1 300 € de dommages et intérêts au policier.