Ce film documentaire d’action va dévoiler à la communauté des chouetteurs les solutions des 11 énigmes de cette chasse au trésor qui a duré plus de trente ans.
Plus de trente ans après le début de l’énigme de la Chouette d’or, le mystère prend fin. Alors que l’objet caché le 24 avril 1993 a été retrouvé en octobre dernier, tous les secrets de cette chasse au trésor s’apprêtent à être révélés dans un film intitulé La Découverte de la Chouette d’or, diffusé ce vendredi soir et samedi au cinéma (retrouvez ici la carte qui répertorie les 400 séances disponibles). Tous les détails de l’histoire de cette quête seront dévoilés dans ce documentaire d’action et d’aventure, de sa création à la découverte de la chouette et son emplacement.
La chasse au trésor avait été lancée en 1993 par le Français Régis Hauser, alias Max Valentin, quand ce dernier a enterré la contremarque d’une chouette en or d’une valeur d’environ 150.000 euros dans un endroit inconnu de l’Hexagone, en publiant un livre de onze énigmes illustrées par le peintre Michel Becker. Depuis, une communauté de chouetteurs et chouetteuses s’est fédérée autour de la recherche de ce trésor, avant qu’il ne soit déterré l’automne dernier.
Le film met en scène les découvreurs du trésor, deux personnes vivant à l’étranger. L’une chouetteuse depuis plus de 20 ans, l’autre plus récente. Michel Becker, le co-organisateur du jeu, devrait également apparaître à l’écran. «Le film dénoue chacun des nœuds et tire le fil. Mais c’est aussi un hommage aux chouetteurs», a expliqué le réalisateur Alexandre Largeron, sur BFMTV. La parole est en effet donnée à huit chouetteurs qui ont consacré des années de leur vie à cette quête. «La Chouette d’or, pour eux, ce n’est pas un simple jeu de société, ça va bien au-delà. Comme Indiana Jones, c’est le goût de l’aventure et une sorte d’horizon», a-t-il salué.
«Il fallait accomplir un parcours sans faute»
Ce vendredi soir, dans les salles obscures, les chouetteurs du monde entier auront donc la clé du mystère et découvriront les solutions des 11 énigmes, a promis Michel Becker au micro de Franceinfo ce vendredi. Ces énigmes étaient «des textes assez courts avec des mots bien choisis. C’était l’œuvre de Max Valentin mon co-auteur. À chaque texte de chaque énigme était associé un tableau que j’ai peint et dans lequel se trouve un certain nombre d’éléments en corrélation avec l’énigme», a-t-il expliqué.
Pour trouver la solution, «il fallait accomplir un parcours sans faute», a-t-il reconnu avant d’annoncer, avec un brin d’amusement, que lorsque les chouetteurs et chouetteuses découvriront les dessous de l’énigme, «ils comprendront que la chasse était finalement assez simple». «C’est un véritable roman qui s’est écrit sur 30 ans, il y a eu beaucoup de péripéties mais la chasse elle-même qui avait été conçue au départ était assez simple à percevoir», a-t-il poursuivi.
Le film révélera également l’emplacement de la chouette d’or. Serait-ce dans le village de Dabo (Moselle), la commune de Saint-Just-d’Avray (Rhône) ou à Bourges (Cher), comme le soupçonnent de nombreux chouetteurs ? Michel Becker refuse de donner plus de détails. Car il s’agit d’un secret «très bien gardé. Même les familles des vainqueurs ne sont pas au courant», a assuré le co-organisateur du jeu sur BFMTV.
Nouvelle chasse au trésor
Face à l’engouement autour de cette chasse au trésor, les organisateurs ont décidé de prolonger le plaisir des chouetteurs en lançant une nouvelle quête. «Une communauté s’est fédérée autour de cette chasse. J’ai reçu des messages dans lesquels ils m’expliquaient que ce qu’ils s’intéressaient plus à la quête qu’au trésor lui-même. Personne n’a envie que ça s’arrête», raconte Michel Becker. Ainsi, à la fin du film, une nouvelle énigme sera révélée à la fin du documentaire.
«La nouvelle Chouette d’or s’envolera exactement de là où était enfouie la première, dès le 24 avril», avait-il affirmé dans une vidéo mise en ligne sur YouTube à l’automne dernier, soit 32 ans, nuit pour nuit, après l’enfouissement du premier trésor. «L’expérience de la première chouette servira pour la deuxième», qui devrait débuter à la fin de l’été, a-t-il déclaré sur Franceinfo, tout en rassurant que le temps de recherches sera bien plus court : «On espère une durée entre 3 et 6 ans. On a travaillé pour.»
La valeur de cette nouvelle chouette sera par ailleurs bien plus importante. «De 250 à 300.000 euros», a prévenu Michel Becker, expliquant fièrement que la maison d’orfèvrerie Christofle était à l’origine de sa conception. Et cette fois, pour trouver le butin, les chouetteurs devront explorer les terres au-delà des frontières françaises puisque la chasse est ouverte à l’international.