ENQUÊTE – Malgré les trois mois de répit qu’offre la volte-face du président américain sur la majorité des surtaxes douanières, «le stress est toujours là, le manque de confiance s’est installé», observe un chef d’entreprise implanté à New York.
Aux États-Unis, les entrepreneurs français ne savent plus vraiment sur quel pied danser. La politique commerciale chaotique de Donald Trump, avec ses allers-retours incessants sur les droits de douane, plonge dans l’inconnue les sociétés tricolores installées outre-Atlantique. «Nous avons réduit les investissements car la plupart des équipements que nous achetons viennent d’Europe. Vu les délais de commande, nous sommes incapables d’estimer les droits de douane qui auront cours au moment de la livraison», relève François Leger, PDG de FPL Food LLC, un fournisseur de viande pour la grande distribution, installé à Augusta, dans l’État de Géorgie.
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