Par
Manon Haddouche
Publié le
2 mai 2025 à 11h26
Fini les balances, les calculs de calories et les régimes frustrants ! Avec le bol maju, Matthias Vidal et Julien Jané, deux amis d’enfance originaires de Béziers, proposent une solution aussi simple qu’ingénieuse : un bol alimentaire breveté qui simplifie la nutrition. Leur passage dans Qui veut être mon associé sur M6, où ils ont décroché 200 000 € d’Anthony Bourbon et Julian Jacob pour 10 % du capital, a propulsé leur start-up française déjà bien installée, sous les feux des projecteurs. Leur mission ? « Simplifier l’équilibre alimentaire pour le plus grand nombre », comme l’explique Matthias Vidal, diététicien et co-fondateur.
De l’Ovalie à la diététique, une reconversion incarnée
Ancien rugbyman à l’AS Béziers Hérault, Matthias Vidal voit sa carrière stoppée par des blessures. Refusant de se laisser abattre, il se reconvertit dans la diététique, obtenant un DUT en génie biologique. « En tant que diététicien, j’entendais sans cesse : ‘Peser les aliments, compter les calories, c’est insupportable’ », raconte-t-il. Son ami Julien Jané, également ex-rugbyman et diplômé d’école de commerce, se lassait lui aussi de ces contraintes. Ensemble, ils imaginent maju, un concept né d’une frustration partagée : « Banco, trouvons une idée pour enlever cette charge mentale ! »
Bol connecté pour nutrition intuitive
Le bol maju, protégé par un brevet international, est le cœur du projet. Doté de trois compartiments réglables pour les protéines, féculents et légumes, il permet de visualiser les portions idéales sans peser. « Tu remplis les cases, c’est terminé ! », s’enthousiasme Matthias. Grâce à un système de crans (jusqu’à sept pour les légumes, cinq pour les féculents, trois pour les protéines), il s’adapte à tous, des sportifs aux sédentaires, couvrant des besoins de 1 200 à 3 000 calories par jour. Une application mobile complète l’expérience : après un bilan nutritionnel de 35 questions, elle génère des réglages personnalisés et propose plus de 800 recettes élaborées par des diététiciens.
Un bol Made in France
Le bol, fabriqué en France entre Nantes et Angers avec des matériaux alimentaires (PP et TPE/TPR), est micro-ondable, lavable au lave-vaisselle et garanti deux ans. Pratique, il se transporte avec un couvercle hermétique ou se vide dans une assiette. « Je l’utilise tous les jours au bureau, et le soir, je transvase son contenu dans une assiette pour mes dîners en famille », confie Matthias.
Ne plus compter ses calories et se nourrir bien et simplement pour avoir une santé optimale : tels sont les objectifs de maju. (©DR / maju)Vidéos : en ce moment sur ActuUne mission éducative et engagée
Maju, c’est aussi un engagement fort. La start-up lutte contre la malbouffe et la désinformation, s’appuyant sur les recommandations de l’ANSES. « Nous n’avons pas inventé un énième régime, nous réinventons la façon de manger équilibré », insiste Matthias. Leur application offre un chat avec des diététiciens diplômés, disponibles 10 heures par jour, 6 jours sur 7, pour répondre à toutes les questions, des cookies aux féculents. Des ateliers cuisine gratuits sur Facebook, animés par Matthias et son équipe, encouragent les « bolistes » à cuisiner sainement.
Engagés pour la planète, ils collaborent avec une structure de recyclage et produisent 100 % en France. En 2025, maju lance une solution pour un petit déjeuner sain, prêt en deux minutes, et étoffera sa gamme d’accessoires : sacs isothermes, bols colorés.
Une success story en expansion
Commercialisé depuis janvier 2022, maju a d’abord conquis le web, vendant en France, en Belgique, en Suisse et au Portugal. La start-up compte aujourd’hui plus de 300 points de vente physique et ne souhaite pas s’arrêter là. Elle vise en effet les 2000 d’ici la fin de l’année, sans stopper pour autant la distribution du côté des diététiciens nutritionnistes et des coachs sportifs.
Dans un avenir (légèrement) plus lointain, en 2026, c’est sur le marché états-unien, où l’obésité touche un Américain sur trois, que l’équipe souhaite s’implanter. « L’obésité a quadruplé dans le monde depuis 1990. Nous voulons proposer une solution santé pour endiguer ce problème », explique-t-il. De quoi propager la bonne et simple parole d’Hippocrate, qui posait alors les fondations d’une véritable « alimentation santé » : « Que ton alimentation soit ta première médecine. »
> Pour en savoir plus sur maju, rendez-vous sur le site internet, Instagram ou sur Facebook.
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