Publié le 02 mai 2025 à 17:57. / Modifié le 02 mai 2025 à 18:00.
4 min. de lecture
Les spots rouges et bleus clignotaient furieusement dans la salle des fêtes. Deux vésuves placés des deux côtés de la scène ont lâché une volée d’étincelles qui sont venues s’écraser contre le plafond. Précédé de deux gardes de sécurités munis d’oreillettes, le chef du parti Reform UK, Nigel Farage, a fait son entrée au son de Street Rev Anthem de Aiyo, un morceau aux airs d’hymne de stade de foot, sous les applaudissements d’une salle chauffée à blanc. «Bonsoir Staffordshire!», a-t-il lancé, avec un sourire félin.
Cet évènement de campagne s’est tenu mercredi soir dans la banlieue de Stafford, une bourgade rurale du centre de l’Angleterre, à la veille des élections locales du 1er mai. Les participants étaient majoritairement âgés et blancs. Mais il y avait une poignée de jeunes vêtus de t-shirts avec le drapeau britannique, quelques motards aussi et même une femme musulmane voilée.
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