Dans la Métropole de Lyon, les deux premières nuits de ce premier pont du mois de mai ont été agitées. Selon les informations du Progrès , cinq refus d’obtempérer ont été constatés par les forces de police.
Dans la nuit de mercredi 30 avril au jeudi 1er mai, vers 1h30, c’est un trottinettiste qui refusait de se soumettre à un contrôle qui a finalement été interpellé à Villeurbanne. Cette même nuit, vers 2h30, à Lyon 2e, cette fois, un automobiliste a été arrêté, il était sous l’emprise de stupéfiants. Quelques minutes plus tard, à Vénissieux, le conducteur d’un véhicule qui venait d’en percuter un autre à un feu rouge – l’accident a fait un blessé léger – a été interpellé. Vers 4 heures, à Vénissieux, c’est un automobiliste qui a été arrêté, il était sous le coup d’une suspension de permis.
Enfin, une nouvelle fois à Lyon 2e, dans la nuit du 1er au 2 mai, un conducteur, qui lui aussi avait refusé un contrôle, a été interpellé. Il roulait sans permis.
Le Rhône n’est pas le département le plus touché par ces délits
Si les refus d’obtempérer sont en baisse pour la troisième année consécutive, ces délits restent à un niveau important. En 2024, les forces de sécurité intérieure ont enregistré 24 900 délits de refus d’obtempérer routiers (-2 % sur un an), selon les chiffres communiqués, ce 30 avril, par le service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI). « Près d’un refus d’obtempérer routier sur cinq est considéré comme aggravé : dans neuf cas sur dix, ceux-ci mettent en danger d’autres usagers de la route », note le SSMSI.
Avec 3,7 refus d’obtempérer routiers pour 10 000 habitants sur la période 2020-2024, le Rhône se situe légèrement en dessous de la moyenne française (3,9).