le TVB, battu par Montpellier, va devoir « vite switcher dans la tête » avant le match 3 des demi-finales

Tours – Montpellier : 2-3

C’est la frustration qui prédominait dans les têtes du TVB, ce vendredi, après la défaite concédée face à Montpellier à Grenon (2-3). Un revers qui impose aux Tourangeaux de disputer un troisième match décisif chez son rival héraultais, ce lundi 5 mai 2025, avec une place en finale à la clé. Retrouvez les réactions d’après-match.

Marcelo Fronckowiak (entraîneur de Tours) : « On avait évoqué la capacité de cette équipe à bien jouer, et ils ont en effet fait un bon match. Ils méritent la victoire parce qu’on a toujours couru derrière. Je pense qu’on s’est mis trop de pression. Au service, on a fait face à de sacrées bombes, dans tous les sens et de tout le monde. Nous, on a manqué un peu d’agressivité. Il y a une grosse frustration car on a raté une opportunité, alors qu’on pourrait être en train de fêter une qualification en finale. Maintenant, il faut réunir toutes nos forces, être assez malin pour bien récupérer physiquement, et dans la tête. Car on perd ce tie-break sur des détails difficiles à avaler… »

Loïc Le Marrec (entraîneur de Montpellier) : « On savait que ça n’allait pas être facile vu le niveau auquel ils ont joué à l’aller. Je m’étais dit que s’ils refaisaient le match à l’identique, ça ne passerait pas. Ils ont très bien joué, mais pas sur la durée. Nous, on a mieux joué que chez nous et c’est ce qui fait que ça s’est équilibré. Je suis satisfait parce que les gars ont montré qu’ils étaient capables de renverser une situation. On est toujours en course pour aller chercher cette place en finale. Mais il ne doit pas y avoir trop d’euphorie, de joie, car on égalise seulement. On n’est pas qualifié. Après comme on le dit souvent entre nous : tu peux perdre, mais tu ne peux pas avoir de regrets. On est en tout cas très content d’avoir ce match 3 à offrir à notre ville et au public qui nous suit. »

Luca Ramon (libero de Tours) : « C’est très frustrant, surtout à la maison. On s’attendait à une réaction de Montpellier, on l’a eue. On a bataillé tout le match, hormis ce troisième set où on prend une dose. À l’arrivée, cela se joue sur des détails sur la fin de match. On a utilisé beaucoup d’énergie pour revenir, avant de craquer dans le final. C’est une demi-finale de play-offs, ça se joue à rien. Maintenant il faut oublier tout ça, il faudra être capable de vite switcher dans la tête pour bien aborder le match 3. Il peut tout se passer. »

Alexandre Strehlau (réceptionneur-attaquant de Tours) : « Montpellier a super bien joué. Je dirais qu’ils ont peut-être été un peu plus constants que nous. Il y a donc de la déception. Mais là, tout de suite, il faut juste penser à lundi, on a déjà réussi à les battre chez eux et il n’y a pas de raison qu’on ne soit pas capable de le refaire. »

Nicolas Le Goff (central de Montpellier) : « On était dos au mur donc on s’est dit qu’on n’avait plus rien à perdre, qu’il fallait lâcher les chevaux ce soir, peu importe le résultat derrière. Il ne fallait pas avoir de regrets. Mine de rien, même si on était à un match de l’élimination, on a joué avec moins de pression que chez nous. Je pense que c’est ce qui a fait la différence. »

Pour Nicolas Le Goff, Montpellier s’est mis moins de pression qu’au premier match de la série face à Tours.
© (Photo NR, Julien Pruvost)

Corentin Phelut (libero de Montpellier) : « On fait un gros match. Ce sont ces matchs couperets, difficiles à aller chercher, mais on s’entraîne toute l’année pour ça. Tours, c’est la plus grosse équipe du championnat, c’est le Paris Saint-Germain du volley. On a un collectif hors-norme. Il y a eu deux bonnes équipes pour faire un gros match. On a rendez-vous lundi, et que le meilleur gagne. On n’a jamais tremblé parce qu’on ne le montre pas. Les moments comme ça, tu n’as pas le temps et tu n’as pas le droit de trembler. Il faut rester focus, fort dans les moments importants. »