Par
Brian Le Goff
Publié le
3 avr. 2025 à 20h03
L’hécatombe continue dans le prêt-à-porter français. C’est par communiqué que la nouvelle est tombée, jeudi 3 avril 2025 en fin d’après-midi. Près d’une trentaine de magasins en Bretagne, à Rennes, Saint-Malo, Vannes, Fougères, et à Nantes sont menacés par un redressement judiciaire.
Il s’agit de 26 magasins sous les enseignes Kaki Crazy, Crazy Republic, Scott (Originals, Premium, Little) et Quater Back, implantés appartenant au groupe Kaki Crazy, « PME bretonne indépendante de magasins de vêtements et de chaussures multimarques. »
« Face aux conséquences économiques des cinq dernières années »
C’est cette dernière qui a « demandé l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire afin de préserver son activité et sécuriser son avenir. »
Face aux conséquences économiques des cinq dernières années – mouvements sociaux,
inflation des loyers et des charges, crise du Covid, remboursement du PGE – amplifiées par une conjoncture défavorable ces derniers mois, cette procédure permettra de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour assurer la relance et la pérennité de l’entreprise et de ses
enseignes.Kaki Crazy
Groupe de magasins de prêt-à-porter placé en redressement judicaire
Ainsi, les dirigeants de l’entreprise ont déclaré être en cessation de paiement, ce qui signifie ne plus être en capacité de payer toutes ses créances. Une période six mois d’observation avec le soutien d’un administrateur judiciaire s’ouvre pour « mettre en place un plan de restructuration ambitieux pour s’adapter aux conditions de marché tout en préservant le maximum d’emplois. »
Vidéos : en ce moment sur ActuLes magasins restent ouverts
« Les équipes restent mobilisées et déterminées à continuer d’accueillir et de servir les clients en boutique avec la même passion qui les anime depuis quatre décennies », continue le groupe.
Nous avons construit cette entreprise avec une passion et un engagement sans cesse
renouvelés. Aujourd’hui, notre priorité est d’assurer un avenir durable à Kaki Crazy et ses
enseignes, avec le souci de préserver le maximum d’emplois et de continuer à faire vivre notre
savoir-faire et notre ancrage régional.Philippe Commault
Fondateur de Kaki Crazy
Le groupe Kaki Crazy compte aujourd’hui environ 200 salariés.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.