FOOTBALL – Un exploit qui ne s’était pas produit depuis des décennies. Après un match nul 1-1 face à Martigues ce vendredi 2 mai, le Paris FC – racheté en novembre dernier par la famille Arnault et Red Bull – a réussi à se hisser en Ligue 1. Il rejoint ainsi l’autre club de la capitale : le Paris saint-germain (PSG).
« Il faut commencer par éviter tout accident industriel qui consisterait à nous voir repartir en Ligue 2 dès la fin de saison prochaine », a immédiatement mis en garde le président historique Pierre Ferracci, qui laissera sa place à l’un des enfants de Bernard Arnault en 2027, probablement à Antoine qui l’accompagne depuis le rachat.
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« Certains diront que c’est une communication à la Guy Roux, reprend-il, qu’avec la famille Arnault, il y a le capital pour avoir des ambitions plus fortes, mais nous avons trop de respect pour toutes les équipes que nous allons affronter et qui sont là depuis des décennies pour tenter de nous maintenir sans brûler les étapes », a-t-il poursuivi.
Le Paris FC n’avait pas côtoyé la Ligue 1 depuis la saison 1978-1979, il y a 46 ans. Il faut en outre remonter 35 ans en arrière voir deux clubs parisiens défendre les couleurs de la capitale en Ligue 1. En effet, durant la saison 1989-1990, le PSG était aux côtés du Racing, aujourd’hui en 5e division.
« Une lutte acharnée »
« Monter a été une lutte acharnée », rappelle Stéphane Gilli, l’entraîneur de l’équipe depuis deux saisons, qui restera en poste l’an prochain. « Avec Lorient, Metz et Dunkerque, on s’est battu chaque week-end. Cette montée met en lumière tout le travail accompli depuis des années ».
Les chantiers sont cependant encore nombreux avant que le Paris FC puisse taquiner sportivement le Paris SG, dans un derby de la capitale dont tout le monde rêve. « Nous avons encore beaucoup à apprendre », dit le président.
D’autant que le PFC va devoir délaisser au moins temporairement son stade Charléty dans le XIIIe arrondissement dès l’an prochain et cohabiter avec l’équipe de rugby du Stade français à Jean-Bouin, mitoyen du… Parc des Princes.
Pierre Ferracci reconnaît que son souhait de revenir à Charléty remis aux normes de la Ligue 1 n’est « pas d’actualité ». « Et on est très contents de partager Jean-Bouin avec le Stade français. J’espère qu’il va se maintenir en Top 14. Il sera plus facile de louer des hospitalités communes s’ils sont en Top 14 et nous en Ligue 1 ».
Le PFC doit dans le même temps agrandir son centre d’entraînement situé à Orly pour le faire passer de 8 à 20 hectares et y abriter ses deux équipes professionnelles, masculines et féminines, ainsi que ses deux centres de formations.
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