Niort – Rennes
L’an dernier, à la même époque, un Rennes EC juste relégué de Nationale avait vu ses espoirs de finale brisés par Langon, surprenant futur promu, à Saint-Jean-d’Angély, tout près des Deux-Sèvres d’ailleurs.
Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Notamment sous ceux de la Vilaine, près du stade du Commandant-Bougouin, l’antre du REC. « On avait besoin d’avoir un groupe qui était plus fort, plus solidaire. C’est peut-être simplement ce qui nous avait manqué », retrace Vincent Brehonnet, le coach rennais en charge des trois quarts.
Une demie aboutie face à Vienne
Sans forcément tout révolutionner, Rennes a gardé son ossature et apporté les retouches nécessaires. Le résultat ? 17 succès en 22 journées, mais aussi la meilleure attaque et la meilleure défense. « Le collectif avait besoin de gagner un petit peu en constance et surtout de prendre confiance. Le groupe a progressé naturellement », poursuit celui qui était déjà là à l’époque de la Fédérale 1, accompagnant la montée en puissance du REC.
Opposés à Valence d’Agen, qui était venu gagner à Espinassou cette saison, les Rennais ont franchi le premier obstacle des quarts en gagnant 33-19, sans forcément rayonner. « On est tombé sur une belle équipe qui a joué crânement sa chance », analyse Brehonnet, bien plus satisfait par cette demie remportée face à Vienne (26-10). « C’est peut-être, sur la saison, notre match le plus abouti parce qu’on a été assez imperméables en défense. On a su porter le ballon mais aussi inverser la pression », ajoute-t-il.
Un duel au sommet attendu
Cette fois, c’est Niort qui sera sur la route, dans ce duel entre les deux leaders respectifs de chaque poule sur lequel beaucoup auraient parié l’été dernier. « C’est rare que les équipes qui sortent premières aillent au bout. Cela veut dire que ce sont deux clubs qui ont été sérieux de bout en bout », résume celui qui a également dirigé les féminines du Stade Rennais.
L’approche bretonne, d’ailleurs, ressemble fort à celle de Niort : désacraliser l’événement pour en profiter à fond. « On a envie que les gars vivent pleinement cette semaine-là et ce match. On sait que ça va se jouer essentiellement sur l’état d’esprit, donc qu’ils croquent ça à pleines dents. On a tendance à dire qu’une finale, il faut la vivre. On n’a pas envie que les mecs passent à côté de l’événement en se mettant une chape de plomb », glisse-t-il, comme pour recentrer le focus sur le terrain.
Et le duel avec le NRC, lui, promet d’être épique. « Niort est évidemment très bien entraîné et très bien préparé. On sait que c’est une formation dense, rugueuse et très dure à manœuvrer. Mais on sait qu’on a des arguments à faire valoir. On va essayer de mettre notre jeu en place et l’intensité nécessaire sur un tel match de rugby », termine Vincent Brehonnet. Pour être à la hauteur de ce duel tant attendu.
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