La vie de Yoann Offredo est sur le point de basculer. L’ancien
coureur cycliste professionnel est en effet atteint d’une
maladie rare qui va finir par le rendre aveugle.
Dans la lignée de
Sébastien Chabal ou encore
Eric di Meco, le sportif professionnel s’est confié sur ses
problèmes de santé et de ce qui est probablement la plus grande
épreuve de sa vie. Son témoignage est très émouvant.
Yoann Offredo évoque les difficultés de sa maladie
Il avait l’habitude des courses au grand air et presque du jour
au lendemain, Yoann Offredo s’est retrouvé dans une chambre
d »hôpital pour faire des séances de chimiothérapie. Suite à
l’annonce de sa maladie, il a traversé des moments très difficiles.
Le 26 avril, il s’est confié sur RTL : “Je me suis trouvé
perdu, complètement isolé. Je me suis isolé, j’ai eu envie
de me faire du mal. Je n’arrivais plus à dormir. J’avais
envie de rester chez moi. J’ai fermé les volets”, explique
t-il. Également interview pour C à Vous le 2 mai, il a aussi parlé
des conséquences physiques de son traitement : “J’ai
pris une quinzaine de kilos, parce que je prends des
corticoïdes”.
Si sa maladie, la sarcoïdose, lui fait perdre progressivement la
vue, elle l’affecte aussi beaucoup sur le plan psychologique. Il
explique qu’a ce moment-là, il a pensé au pire : “Bien-sûr,
c’est des idées qui traversent l’esprit, forcément. Tu te dis, je
suis chez moi là, sur mon canapé, j’ai même pas la télé, j’ai plus
envie de lire de livre, je ne vois plus personne, c’est nul”.
Mais depuis, les choses ont bien changé pour le sportif.
Yoann Offredo sauvé par ses filles
Lorsqu’il était au plus bas, Yoann Offredo a pu compter
sur sa famille et à trouver beaucoup de réconfort auprès
de ses deux filles. Aujourd’hui, il accepte un peu plus la maladie
et essaye de vivre avec. Il a de nouveaux projets et il reprend
goût à la vie. Il est notamment commentateur pour le Tour de France
et a suivi de près les Jeux Paralympiques de Paris 2024.
Depuis quelque temps, il est même remonté sur un vélo :
“C’est la maladie qui m’a reconnecté au sport, parce que je ne
fais pas que du vélo, je fais aussi de la course à pied. (…) Pour
moi le meilleur des anxiolytiques c’est de monter sur mon
vélo et rencontrer des gens”, dit-il en pédalant. Une
belle preuve de résilience.