Le syndicat menace de perturber la troisième étape du Tour de France si jamais une solution n’est pas trouvée pour les 600 postes menacés dans l’entreprise de sidérurgie.
La troisième étape du Tour de France entre Valenciennes et Dunkerque le 7 juillet prochain aura-t-elle lieu sans incident ? À plus de deux mois de l’épreuve, la CGT Dunkerque menace déjà de saboter la journée si aucun accord n’est trouvé d’ici la pour sauver les 600 emplois menacés après l’annonce d’un plan social chez ArcelorMittal.
Je respecte le Tour de France mais…
Jean-Paul Delescaut
«Alors, on va être clair, je respecte le Tour de France et ceux qui l’aiment, mais là il y a une urgence économique et sociale. Le métal, ça touche tout le monde. Y compris dans les vélos. Si d’ici le 7 juillet, on n’a pas été réunis autour de la table pour parler nationalisation de la sidérurgie, il n’y aura pas de maillot jaune à Dunkerque», a menacé Jean-Paul Delescaut, le secrétaire général de l’union départementale de l’organisation syndicale se confiant à la Voix du Nord.
L’élu a insisté en indiquant que plusieurs milliers de syndicalistes pourraient être mobilisés dans cette action contre le grand rendez-vous sportif : «À moins que les ministres de l’Intérieur et de la Justice soient capables de mettre un CRS tous les 20 mètres, il y a 178 kilomètres de parcours entre Valenciennes et Dunkerque. Si on met 1 000 à 2 000 camarades, ça fait un camarade tous les 100 mètres. Ils vont pouvoir ramener toutes les compagnies de CRS de France et de Navarre pour que la troisième étape ait lieu.»