Il s’apprête à tourner la page. Jacques Legros, visage bien connu des téléspectateurs du 13H de TF1, va présenter son tout dernier journal le 9 mai prochain. Invité de l’émission On refait la télé sur RTL, le journaliste de 72 ans a livré un entretien sans langue de bois.
Face à Eric Dussart, il est revenu sur certains évènements de sa carrière, notamment un conflit avec Jean-Pierre Pernaut, dont il était le joker. Tout n’a pas été un long fleuve tranquille…
Jacques Legros, son embrouille avec Jean-Pierre Pernaut
À l’époque du confinement, Jean-Pierre Pernaut était à l’écart pour raisons sanitaires, et Jacques Legros a pris les commandes : « on était épuisé par ce confinement, on faisait des journaux d’une heure, mono sujet… ». Jacques Legros ajoute : « Jean-Pierre était mis au placard chez lui, confiné. Il avait le second rôle, moi le premier rôle, et ce n’était pas dans sa nature ». Résultat ? L’ambiance a quelque peu changé. « Il s’est montré interventionniste dans mon journal… »
Il n’avait pas respecté le deal, ce qui n’a pas plu à Jacques Legros : « Je l’ai mal pris. Je suis reparti dans le parking pour prendre ma voiture », mais il s’est fait rattraper par le rédacteur en chef. Malgré sa réaction cash, il a avoué qu’il n’aurait pas laissé tomber l’antenne, car il a la notion des « responsabilités ».
Cet épisode n’est évidemment pas passé inaperçu et la presse s’en est emparée. Certains y ont vu la preuve d’une mésentente entre les deux hommes. Et le fait que Jacques Legros n’ait pas assisté aux obsèques de Jean-Pierre Pernaut n’a fait que raviver les soupçons…
Pas de rancune et pas d’explications non plus
Pourtant, pour lui, pas question de rentrer dans le jeu des médias : « Je n’ai pas de peine à avoir, le conflit est leur fonds de commerce« . La tête sur les épaules, il ajoute : « On le sait, on connaît ce métier, les gens qui l’exercent. C’est leur problème aussi, tout s’éteint à un moment ».
Interrogé sur ses relations avec Nathalie Marquay, la veuve de Jean-Pierre Pernaut, Jacques Legros est resté tout aussi droit dans ses bottes. « Je n’ai rien à dissiper. Elle mène sa vie, je mène la mienne », a-t-il simplement déclaré. À l’heure de ses adieux, Jacques Legros n’a pas donc pas changé, c’est le même : pas d’excuses ni de révélations chocs, juste posé, clair et ferme à la fois.
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