Le voilà de retour chez lui ! Dans ses murs. Là où il a grandi, en même temps qu’il a vu grandir ses rêves d’enfants, puis ses rêveries d’artistes. Là où son grand-père, Charles, avait lui-même investi en 1856 pour se bâtir un petit chez-lui orientaliste à son retour de voyages. Là, c’est la Douëra. Et lui, c’est Etienne Cournault. « Fils de bonne famille. »
La précision a son importance dans la bouche de Susana Gallego-Cuesta, commissaire, avec Michèle Leinen, de cette exposition consacrée à l’artiste méconnu du pays. « Parce que sa famille étant aisée, lui, contrairement à la plupart des artistes, n’avait pas besoin de vendre pour vivre. Ce qui lui a donné tout loisir d’essayer des choses, d’aller et venir, de dérouler un vocabulaire plastique extrêmement…