L’icône du cinéma n’en reste pas moins une femme, une mère et une grand-mère. Dans une interview publiée dans Point de vue ce 30 avril, son fils Christian Vadim révèle son adorable surnom et ses souvenirs d’enfance.

Il y a des stars si grandes, qu’on peine à les considérer comme des êtres humains normaux, menant une vie somme toute banale. Si le quotidien de Catherine Deneuve est souvent fantasmé, à la fois à cause du mystère qu’elle entretient autour de sa vie privée, et de la grandeur de sa carrière. Pourtant, l’actrice de 81 ans a eu deux enfants, Chiara Mastroianni, né de l’union entre Catherine Deneuve et l’acteur italien, Marcello Mastroianni, et Christian Vadim, fils du réalisateur et scénariste Roger Vadim.

Comment, dans ces conditions, ne pas embrasser une carrière d’acteur à son tour ? Comme sa demi-sœur, Christian Vadim est devenu acteur, et apparaît en ce moment dans la série télévisée à succès Demain nous appartient. S’il confie à Point de vue  que ses parents ont tout fait pour lui offrir une enfance normale, certains événements venaient percer cette bulle. «Quand ma mère était en couple avec Marcello Mastroianni, c’était une période difficile. Je me souviens d’une promenade, lorsque ma sœur Chiara était bébé, où nous avons dû courir pour échapper aux paparazzis», se souvient-il.

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Inévitables séparations

Si grandir dans une famille d’artistes apporte une éducation plus originale – «Ma mère m’a appris la rigueur, mon père, la fantaisie. Ce sont des qualités qu’ils échangeaient parfois», se souvient-il – les repères d’un enfant n’en restent pas moins bouleversés par leur rythme de vie particulier. «On devait réapprendre à vivre ensemble à chaque retour. Ce n’était pas facile, surtout quand on est enfant. Mais ma mère m’a toujours protégé», analyse-t-il, reconnaissant.

S’il y a bien une période pendant laquelle être le fils de deux grands acteurs a été un point positif, c’est à l’adolescence. «Il y avait toujours plein de copains et on rigolait énormément. Je me rappelle de fous rires avec Johnny Hallyday, de déjeuners interminables où Marcello Mastroianni et mon père finissaient toujours sur une note très arrosée, heureux et enjoués», se rappelle-t-il. Des souvenirs peu communs… tout comme sa première sortie en boîte de nuit. «Je ne les percevais pas comme des vedettes. La première fois que je suis allé en boîte, c’était à l’Élysée-Matignon avec ma mère. J’avais 17 ans. Je revois mon père discuter avec Serge Gainsbourg installé au piano. À l’époque, je ne mesurais pas que j’aurais dû rester et échanger avec eux. Comme n’importe quel gamin de mon âge, je ne pensais qu’à rejoindre la piste de danse pour me rapprocher des filles».

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Le surnom donné par ses petits-enfants

Aujourd’hui, c’est au tour de ses trois enfants, Igor, Lou et Mona, de construire des souvenirs avec leur très célèbre grand-mère. Un rôle qui semble lui tenir très à cœur, et qu’elle s’efforce d’accomplir loin des caméras et de l’œil voyeuriste du public. Pourtant, pas question que cette nouvelle vie ne la fasse se sentir plus âgée. «Comme de nombreuses grands-mères, ma mère ne souhaitait pas qu’on l’appelle ainsi. Pour mes enfants, elle est donc Manou. Je trouve cela très mignon», révèle Christian Vadim.

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