Publié le 02 mai 2025 à 21:16. / Modifié le 03 mai 2025 à 16:57.
4 min. de lecture
-
La 28e édition des Journées photographiques de Bienne se déroulent dans 10 lieux de la ville bernoise du 3 au 25 mai.
-
«Horizons» est le thème retenu par la directrice Sarah Girard.
-
Parmi les 18 artistes invités, Anastasia Mityukova, qui présente un travail sur les liens économiques qui relient la Suisse, la Russie et l’Ukraine.
Climat, équilibre géopolitique, commerce mondial, menaces nationalistes, conflits qui s’enlisent… Alors que le XXIe siècle est en train de boucler son premier quart, les temps n’ont depuis longtemps jamais été aussi incertains. C’est en pensant à cet avenir flou, et à la manière dont les artistes l’intègrent dans leurs travaux et recherches, que Sarah Girard a choisi de placer la 28e édition des Journées photographiques de Bienne, une manifestation qu’elle dirige pour la septième et dernière fois, sous le thème des Horizons. Revendiquant une approche ascendante en matière de programmation, elle dit toujours partir de cette question: «Quelles sont les préoccupations des photographes en lien avec l’actualité?»
Les Journées photographiques 2025 proposent 18 expositions présentant dans 10 lieux de la cité bernoise les réflexions de photographes contemporains sur un paysage géographique, social, politique et économique en pleine mutation. Le Photoforum Pasquart accueille six propositions, dont celle, très forte, d’Anastasia Mityukova. Quiet neutrality est un projet qu’elle a débuté l’année dernière, et dont elle dévoile pour la première fois les contours. Photographe suisse d’origine russe, collaboratrice au service iconographique du Temps, elle a décidé de se pencher sur les liens économiques qui relient la Suisse, la Russie et l’Ukraine.
La suite de l’article vous intéresse?
Tout comprendre, mieux s’informer: accédez au meilleur du journalisme suisse avec notre offre combinée Le Temps & Heidi.news.
Abonnez-vous en quelques clics et payez facilement avec Twint.
Vous avez déjà un compte ?
Se connecter