Il y a-t-il un type d’usage des réseaux sociaux qui soit bénéfique pour la santé mentale ? C’est la question à laquelle espère répondre la psychiatre Julia de Ternay, cheffe de clinique au service universitaire d’addictologie de Lyon (Le Vinatier/HCL) et investigatrice principale de l’étude Purple pour « Prévalence de l’usage problématique des réseaux sociaux en population générale ». Financée par la Fondation HCL, cette enquête a été lancée en ligne il y a quelques semaines.
Une première en France
Tous les usagers des réseaux sociaux peuvent y participer à partir de 13 ans (avec une autorisation parentale), âge légal pour s’inscrire sur un réseau social. Cette étude lyonnaise est la première de cette ampleur en France alors qu’une méta-analyse internationale de 2021 estime à 7,41 % le nombre d’adolescents français ayant un usage problématique des réseaux sociaux contre 5,14 % dans les autres pays européens.
Cependant, pour Julia de Ternay, les réseaux sociaux n’apportent pas que du négatif. « Tout dépend de l’usage que l’on en a », expliquait la psychiatre, au Progrès, il y a quelques mois.
Cette première étude devrait se poursuivre avec une enquête qualitative pour essayer de décrire les stratégies comportementales mises en place par les usagers pour réguler leur consommation de réseaux sociaux. À terme, les chercheurs aimeraient pouvoir établir des règles de « bonne hygiène numérique ».
Pour participer à l’étude Purple : www.sual.fr/about-5