Déjà vainqueur à l’aller (16-7), le club le plus titré de France a remis ça devant son public en s’imposant largement lors de la demi-finale retour. Porté par une défense solide et une attaque étincelante, Marseille s’offre une place méritée en finale, avec en ligne de mire un 42ᵉ sacre national.
Il n’a fallu que 22 secondes à Daniel Angyal pour ouvrir le score. Derrière, la machine s’est lancée : Thomas Vernoux a doublé la mise, transformé un penalty, et Ugo Crousillat, le capitaine, a enfoncé le clou (4-0 à la 2ᵉ minute). Derrière, le gardien marseillais réalisait plusieurs arrêts décisifs, avant que Vladan Spaic ne creuse l’écart (5-0). Montpellier tentait tout de même de réagir avec deux buts en fin de première période (5-2).
Cap sur le doublé
Sur sa lancée, le club héraultais réduisait l’écart à deux buts mais le vent de la révolte n’était qu’une brise légère. Les Marseillais reprenaient le contrôle des opérations : Velotto, Marion-Vernoux (par deux fois), Spaic et De Nardi redonnaient de l’air à leur équipe (10-5 au terme de la deuxième période).
Lors des deux derniers quart-temps, c’était au tour d’Alexandre Bouet de mettre le feu à la défense héraultaise : trois buts, dont deux coup sur coup, qui scellaient le sort du match. Spaic, Angyal, Vernoux et De Nardi parachevaient l’œuvre marseillaise, malgré deux dernières réalisations montpelliéraines. Score final : 18-7 et qualification sans appel des joueurs du club des Catalans.
« On est en confiance, mais on sait que le plus dur reste à faire », souligne Alexandre Bouet. L’objectif est clair pour les Marseillais : confirmer leur suprématie nationale avant de viser le sommet européen, avec le Final 4 de la Ligue des champions (30 mai – 1er juin), à Malte.
CN Marseille 18 Montpellier 7
Demi-finale retour.
Score du match aller : 16-7.
Bassin Pierre-Garsau.
Les quart-temps : 5-2, 5-3, 4-0, 4-2.
Mi-temps : 10-5.