La presse et les médias n »en finissent pas de
chroniquer
le procès de Gérard Depardieu
. En attendant le verdict qui sera
prononcé le 13 mai prochain, les journalistes s’intéressent à
la stratégie de défense très controversée adoptée
par l’avocat de l’acteur, Me Jérémie Assous.

« On a été injuriées. J’ai été traitée
d’abject, d’ignoble, d’hystérique
, que j’avais une voix
qui ne lui plaisait pas… On a été décriées sur notre physique,
même. Ça n’a pas cessé », a rapporté l’une des plaignantes sur
le plateau de C à vous, le 29 mars dernier. Mis face à sa
plaidoirie abrasive, Jérémie Assous a livré la guerre à Benjamin
Duhamel sur le plateau de BFMTV le lendemain.

Procès Gérard Depardieu : son avocat dans le viseur
d’un journaliste de BFMTV

« Ces propos sexistes, en quoi est-ce qu’ils
viennent votre défense ? », s’interroge le fils de Nathalie
Saint-Cricq dans un extrait relayé sur le réseau X (ex-Twitter).
Persuadé d’être dans son bon droit,
Jérémie Assous
soutient avoir été insulté le
premier
. « [Mes] consoeurs disent que je suis
‘grossier’« , accuse le représentant de Gérard
Depardieu, affirmant avoir été qualifié aussi
d' »imbécile »
dès le premier jour du procès..

Selon lui, l’une des avocates aurait mis fin à sa
plaidorie, démangée par l’envie de lui « mettre des
tartes »
. Jeremie Assous n’en démord pas et certifie
avoir été traité d' »hystérique » le premier. Le dialogue
avec Benjamin Duhamel vire ensuite au pugilat lorsque ce dernier
souligne qu’il a employé des propos sexistes.
Jérémie Assous monte alors au créneau sans perdre son sang froid :
« Est-ce que je peux répondre ? »

Procès Gérard Depardieu : est-ce que
son avocat assume ses propos ?

L’avocat de Gérard Depardieu n’apporte aucun cas
crédit à certaines phrases de l’une des
plaignantes,

Amélie K
. « Gérard Depardieu a été mis en examen en décembre
2020. Elle ose dire devant le tribunal, ce qui a
choqué tout le monde : ‘Je n’étais pas au courant de
la mise en examen
pour viol de Gérard Depardieu' »,
soutient Jérémie Assous. Et de s’adresser directement à la
plaignante : « Vous mentez ».

Frustré de n’obtenir aucune réponse pertinente à ses
questions, Benjamin Duhamel insiste alors : « Est-ce que c’est
acceptable quand on est avocat de la défense de parler comme ça
? ». Pour Jérémie Assous, il n’y a aucune raison valable de le
taxer de sexisme : « La preuve que non, c’est elles qui m’ont
traité d’hystérique en premier ». L’avocat refuse de
présenter des excuses
aux plaignantes et à leurs avocates
et assume « complètement » des « phrases
qui ont posé problème ».