Le journaliste présentera son dernier JT de 13 heures sur la première chaîne vendredi prochain. Pourtant, il confie à Éric Dussart que sa carrière ne s’arrêtera pas pour autant puisque depuis plusieurs années déjà, il bénéficie du cumul emploi retraite.
Il s’apprête à raccrocher après 27 années comme joker du journal télévisé de 13 heures sur TF1. Jacques Legros présentera sa dernière édition vendredi prochain. Isabelle Ithurburu, déjà présentatrice de «50 minutes inside» sur la première chaîne, prend sa succession.
Il n’a jamais voulu être titulaire, «le deal avec Jean-Pierre Pernaut était clair. C’était un choix assumé et heureux», assure le journaliste ce samedi 3 mai sur RTL dans «On refait la télé» avant d’évoquer son avenir.
«Ma retraite, je la perçois déjà», déclare Jacques Legros face à Éric Dussart, étonné. «Je l’ai prise il y a 12 ans, à 62 ans. J’ai pris un cumul emploi retraite», explique le journaliste avant de préciser : «J’arrête le journal, je ne pars pas à la retraite.» Pas d’arrêt d’activité donc pour le septuagénaire. Jacques Legros ne continuera «pas forcément» le journalisme, mais aimerait tout de même rester dans les médias: «A la radio, j’aimerais beaucoup, je lance un appel, qui n’a jamais été entendu, soit dit en passant.»
Son dernier JT sur TF1
Pour sa dernière, Jacques Legros l’assure, il ne veut «pas faire dans le pathos». Son discours d’adieu «n’est pas écrit, mais il est dans ma tête», confie le journaliste. «Je me connais. J’aime bien écrire. Du coup, on serait parti un peu ailleurs. Mais après dire : “Olalala, vous allez me regretter machin”. Non ce n’est pas moi ça, personne ne va me regretter. C’est moi qui vais regretter les téléspectateurs. Et justement ça m’a donné une idée dans ce regret des téléspectateurs, c’est de leur donner la primeur de ce départ», développe-t-il avant de préciser que «sa seule crainte, c’est l’émotion».
«La larmichette, elle est facile chez moi. Je suis émotif tout simplement. Donc je vais me blinder. Je vais voir si en pharmacie il n’y a pas un médicament contre l’émotion, mais je ne crois pas», conclut-il en riant.
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