Rulli : 5/10
Le portier argentin n’a pas fait de miracle ce dimanche soir sur la pelouse du Vélodrome. Lobé par la tête de Magri (28) et battu par Sierro (76), il est tout de même sorti avec à-propos dans les pieds de Babicka (38), lequel ne l’avait pas épargné quelques minutes plus tôt (31).
Murillo : 5/10
De retour à la compétition après sa blessure aux ischios, le Panaméen a retrouvé son rôle hybride dans l’axe droit de la défense. Il s’est offert plusieurs montées dans le couloir pour aider Luis Henrique et, aussi, quelques centres trop approximatifs. Il a glissé dans l’axe gauche après l’entrée de Lirola.
Cornelius : 2/10
Titularisé dans l’axe de la défense à trois en l’absence de Balerdi, le Canadien a encore montré ses limites tactiques et techniques. Trop court pour reprendre le centre à destination de Magri sur l’égalisation (28), il a loupé de nombreuses interventions, à l’image de son duel avec Gboho (49). Remplacé par Lirola (56).
Kondogbia : 2/10
À son tour affublé du brassard de capitaine, l’international centrafricain a souffert toute la soirée dans l’arrière-garde marseillaise. Impliqué sur l’égalisation toulousaine en lâchant le marquage de Magri (28), mis au supplice par Babicka à plusieurs reprises (31, 38), l’ex-Valencian a livré une prestation navrante.
Luis Henrique : 4,5/10
Le Brésilien a d’abord épuré son jeu, pour le meilleur. Moins porté sur le dribble, il a déposé plusieurs bons ballons dans la course de ses partenaires. Il est néanmoins rattrapé par ses démons du moment, en dilettante devant Suazo qui a pu offrir l’égalisation au Téfécé sans opposition… (29). Il gaspille aussi du caviar servi par Greenwood (87)
Bennacer : 4/10
Après un départ séduisant, face aux ogres angevins et stéphanois, l’Algérien ne cesse de décevoir. Celui dont on vante la qualité technique s’est encore montré très imprécis, à moins qu’il ne visât les panneaux publicitaires. Guère plus rassurant sans ballon, où il traîne une condition physique douteuse.
Rongier : 5/10
Un match sans relief pour l’ancien capitaine de l’OM qui voit son brassard voguer de biceps en biceps, sans jamais atterrir sur le sien. Il donne quand même une balle de but à Rabiot (3), sanctionné d’un très léger hors-jeu, et signe quelques bonnes projections.
Merlin : 6/10
L’ancien Canari est sur la bonne voie. Toujours aussi dynamique dans son couloir gauche, il a cette fois réglé la mire. Il a lancé Adrien Rabiot pour l’ouverture du score (21) et est à l’origine de la splendide volée du « Duc », après l’entracte (64). Sérieux défensivement (31), il aurait même pu marquer d’une belle frappe flottante (37).
Greenwood : 6,5/10
L’Anglais a réalisé ce qu’il fait de mieux depuis son arrivée en Provence : une prestation passable auréolée de deux gestes décisifs. Malgré son manque de clairvoyance et de tranchant, il inscrit un but dont lui seul a le secret, dans cet OM en panne d’inspiration (57). Avec beaucoup de réussite, il est aussi impliqué sur celui de Rabiot (64).
Rabiot : 7/10
Adrien Rabiot a été dans tous les bons coups ce dimanche soir face à Toulouse au stade Vélodrome. Photo Frédéric Speich
Le « Duc » a été l’offensif le plus en vue et dangereux. Il signe d’entrée une belle ouverture, gaspillée par Maupay, trop lent (5). Avant de pousser à la faute Suazo, en centrant en bout de course pour l’ouverture du score (21), il enroule une belle frappe qui passe de peu au-dessus (16). Il claque, surtout, une volée brutale pour le break (64).
Maupay : 4/10
L’ex-Toffee n’a pas profité du forfait d’Amine Gouiri pour relancer la concurrence à la pointe de l’attaque. Malgré quelques remises bien senties, quand il a décroché dans le cœur du jeu, Maupay a surtout fait admirer son accélération négative. Il loupe aussi deux gestes techniques qui auraient pu faire mouche (11, 37). Remplacé par Rowe (56).
Le match : 6/10
De Zerbi : 6/10
L’adversaire : 5/10
L’arbitre : 6/10