Depuis qu’elle a quitté Paris,
Hélène de Fougerolles a radicalement changé de mode de vie. À
l’occasion de la promotion de la saison 8 de la série Sam, elle est
revenue sur ce tournant personnel à l’occasion d’une interview avec
Bernard Montiel sur RFM. L’actrice y raconte les raisons de ce
départ et les bienfaits de sa nouvelle vie dans le sud de la
France.
Une rupture déclenchée par le confinement
C’est dans un appartement parisien, situé près de République,
qu’Hélène de Fougerolles a traversé le premier confinement de 2020.
Isolée dans un logement sans vue dégagée, elle a alors pris
conscience d’un profond mal-être. « J’ai passé mon confinement à
côté de République, dans un appartement parisien sans vue… enfin,
vue sur des immeubles et sans voir le ciel, et je me suis rendue
compte que j’étais complètement à côté de ma vie », a-t-elle
confié sur RFM.
Ce moment a agi comme un électrochoc. Loin de vouloir revenir
sur sa décision,
l’actrice affirme ne pas regretter ce choix. Au contraire, elle
estime avoir trouvé un meilleur équilibre. « Il paraît qu’il y
en a plein qui sont revenus parce qu’ils s’emmerdaient comme des
fous à la campagne alors que moi je me suis découverte, je vis ma
meilleure vie », ajoute-t-elle.
Ce déménagement vers le Luberon marque une véritable rupture.
Lassée par le rythme et le stress de la capitale, l’actrice s’est
installée dans un environnement qu’elle juge plus en phase avec ses
besoins personnels. Cette transition n’a pas été une parenthèse
mais un choix durable, renforcé par un mode de vie plus sain et une
redéfinition de ses priorités.
Un quotidien rythmé par la nature et la
simplicité
Désormais installée dans le sud de la France, Hélène de
Fougerolles mène une vie calme, au plus près de la nature. Elle
consacre ses journées à des activités qu’elle considère comme
essentielles à son bien-être : le yoga, la lecture, la peinture, le
vélo, mais aussi le jardinage, qui semble occuper une place
centrale dans sa routine. « Je suis beaucoup en contemplation,
j’adore la nature, je regarde les insectes, les oiseaux. Je connais
presque toutes les plantes, comestibles, pas comestibles… »,
explique-t-elle.
Dans un registre plus léger, elle ajoute avec humour : « Là
j’ai planté des endives, tout le monde se fout de ma gueule mais
j’ai trouvé ça génial à apprendre ! »
Ce changement de rythme s’accompagne également d’une relation
nouvelle avec les éléments et les êtres vivants. Très active sur
Instagram, elle partage régulièrement des instants capturés dans
son jardin.
L’une de ses publications les plus marquantes montre une mante
religieuse qu’elle a sauvée de la noyade : « Je l’ai sortie de
la piscine et depuis elle vient me voir tous les jours… c’est
peut-être une autre… mais j’aime bien me dire que c’est la
même. »