Par

Antoine Grotteria

Publié le

3 mai 2025 à 10h08

La justice a tranché. Cinq mois après le vote du Conseil municipal de Courbevoie (Hauts-de-Seine) actant la fermeture de l’école André-Malraux par le biais d’une refonte de la carte scolaire, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annoncé, ce vendredi 2 mai 2025, avoir rejeté la demande de suspension de la délibération par les opposants.

La reconstruction de l’école écartée

Alors que le représentant du syndicat Sgen-CFDT, Jean-Yves Bernard, avait dénoncé auprès d’actu Paris une « décision arbitraire », la juridiction a estimé que les « conséquences » du vote « n’étaient pas de nature à caractériser une situation d’urgence justifiant la suspension de la délibération contestée ». Ainsi, le syndicat, une enseignante, une habitante et un parent d’élève se voient bouter.

Basée au pied du quartier d’affaires de La Défense depuis trente-neuf ans, l’école André-Malraux se situe dans une zone violence du quartier Diderot. Sa reconstruction a été évoquée par la Ville. Mais le projet a été abandonné par le maire Jacques Kossowski (LR) au motif d’une baisse du nombre d’élèves dans l’établissement. Dès septembre, les habitants du quartier n’auront plus d’école.

De leur côté, les 250 élèves de l’établissement André-Malraux, répartis en onze classes, seront affectés dans les autres écoles municipales, à savoir Guynemer, Rouget de Lisle et Jean de La Fontaine. Une perspective qui inquiète les syndicats, notamment concernant la première. « Les problématiques actuelles dans cette école sont telles que l’équipe s’inquiète beaucoup de devoir gérer une centaine d’élèves en plus », avait tonné Jean-Yves Bernard en novembre 2024.

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