Le texte a été adopté vendredi en commission des affaires sociales. Une première étape avant le débat dans l’hémicycle, le 12 mai prochain.

Vers un «droit» à l’euthanasie et au suicide assisté plutôt qu’un «chemin» possible vers une aide à mourir ? Vendredi 2 mai, en commission des affaires sociales, les députés ont adopté la proposition de loi sur la fin de vie portée par Olivier Falorni (apparenté MoDem) à 28 voix contre 15 et une abstention.

Dans le projet de loi initial sur la fin de vie, dont l’examen a été interrompu par la dissolution de juin dernier, Emmanuel Macron cherchait à éviter de donner le sentiment de créer un nouveau droit, largement accessible. La proposition de loi qui sera débattue dans l’hémicycle à partir du 12 mai va plus loin. Sa nouvelle version – à présent séparée du texte dédié aux soins palliatifs – prévoit en effet la création d’un « droit à l’aide à mourir », inscrit au sein du Code de la santé publique.

Autre changement de taille, la notion d’exception d’euthanasie, à l’origine réservée aux personnes qui n’auraient pas été en capacité de réaliser eux-mêmes le geste létal disparaît. Les…

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Le Figaro

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