Lewis Hamilton n’a pas caché ressentir « des émotions mitigées » samedi soir à Miami, au terme d’une journée qui lui a d’abord souri avant de le replonger dans ses travers. Troisième de la course sprint, le pilote Ferrari a ensuite connu des qualifications éprouvantes, marquées par une élimination prématurée en Q2 et une 12e position sur la grille de départ.
Interrogé sur son podium en course sprint, le septuple champion du monde sait qu’il le doit à une opportunité saisie et à une bonne stratégie avec le passage rapide aux pneus slicks sur la piste qui séchait.
« C’était bien, le résultat était bon, mais ce n’est pas grâce à la performance pure », souligne-t-il, lucide. « C’était un bon choix stratégique, mais le rythme pur, on ne l’avait pas. J’étais l’un des premiers arrivés [au circuit] ce matin pour m’assurer que l’on prenne les bonnes décisions tout au long de la journée, mais ça n’a rien changé. La voiture est différente à chaque fois que l’on prend la piste. »
Le podium du sprint n’a été qu’une courte éclaircie pour Hamilton.
Photo de: James Sutton / Motorsport Images
Au moment d’évoquer son élimination en Q2, le Britannique se montre aussi fataliste que la veille, dans l’attente des évolutions que prépare la Scuderia pour Imola et Barcelone.
« On se fait battre par les Williams en qualifications, donc ils font un super boulot, mais notre rythme pur… », rumine-t-il. « Voilà où on en est. Charles [Leclerc] a eu la chance de passer [en Q3] avec un train de pneus neufs. Si j’avais eu un train de pneus neufs supplémentaire, nous les aurions utilisés. »
« Le sprint était meilleur que les qualifications, mais comme je l’ai dit, on est là où on est. Il nous faut des évolutions, il nous faut des améliorations, il nous faut beaucoup de choses pour être meilleurs. J’ai tout essayé, on essaie tout. Il suffit du moindre dixième pour être éliminé. Si j’étais sorti avec des pneus neufs, je serais probablement passé en Q3. Mais ensuite, j’aurais terminé huitième ou neuvième comme Charles. Ça ne change pas grand-chose. Le fait est que l’on tente des choses mais que l’on n’a pas le rythme. »
Dans un tel contexte, Lewis Hamilton pourrait être de ceux qui feront la danse de la pluie en Floride ce dimanche, mais même un tel scénario le laisse perplexe…
« La voiture n’était pas bonne sur le mouillé », prévient-il. « Je ne sais pas si ce sera mieux demain. On verra bien. Je vais beaucoup prier ce soir. C’est sûr qu’il y a une opportunité. Si ça commence sur le sec et qu’il pleut ensuite, ça pourrait être sympa, mais il faudra aussi un peu de chance. »
Lire aussi :
Dans cet article
Basile Davoine
Formule 1
Lewis Hamilton
Ferrari
Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel
S’abonner aux alertes de news