Sur le marathon, le Jamoignard (2 h 46, 32e sur 2 525), Jean-Luc Bodeux (2 h 48, 62e et 5e en 45-49 ans) et Donovan Libois (2 h 56, 107e) ont pulvérisé leurs records. Joachim Backès, qui découvrait les 42,195 km, a signé un chrono de 3 h 02 (182e).
Les trois Gaumais alignés sur les 21,1 km (4 500 partants) ont aussi amélioré leurs chronos: Sophie Nicolas (1 h 37, 49e dame) Nicolas Coppin (1 h 42) et Gilles Pireaux (1 h 44). « Pour Jean-Luc, 2 h 53, et moi, 2 h 50, nos records remontaient à six ans, à Francfort, précise Bérenger Servais. Je n’avais plus couru de marathon depuis. Il y a eu le covid. J’ai aussi été papa pour la deuxième fois. Or, la préparation prend beaucoup de temps. On a tous les quatre préparé Düsseldorf avec un coach virtuel, via une application. Pendant 12 semaines, j’ai couru 70, 80 km. Avec aussi des séances très spécifiques, comme des cinq fois 4 000 m en 3’50/km. Récupération et échauffement compris, j’étais à quasiment 30 km. J’ai aussi fait des séances plus longues. Jean-Luc et Joachim ont encore couru davantage, environ 100 km hebdomadaires. »
40 km à domicile le jour de ses 40 ans ?
Bébère évoque aussi sa course: « J’avais un peu d’avance sur mon objectif de 2 h 45. Mais au 35e km, j’ai eu des crampes aux deux mollets. J’ai dû ralentir, j’ai perdu 20 secondes par kilomètre sur les sept derniers. Sans quoi, 2 h 43 était jouable. »
Bérenger Servais jongle par ailleurs à merveille entre bitume et trail, comme entre course et tennis de table. « Mais je préfère le trail, c’est plus ludique. J’ai fait quelques podiums en 2024. J’ai aussi fini 3e des 21 km de la Rossignol Run en janvier. Le 7 juin, le Trail in Gaume organisera le Trail des Sources. Il y aura un 40 km. J’aurai 40 ans le même jour. Qui sait si je ne les ferai pas… »
Neuf matches en superdivision au ping
Au tennis de table, comme premier remplaçant à Virton, il a disputé neuf matchs en superdivision cette année. « Je jouerai aussi la demi-finale de la Coupe de Belgique le 12 mai à Diest, précise-t-il.Et je serai toujours 4e joueur à Virton la saison prochaine. Je ne m’entraîne plus, hormis une demi-heure à Sélange où j’entraîne. Mais je garde un niveau correct. Et c’est toujours un plaisir de jouer. Il y a plus de monde quand je joue, étant un local. Comme les gens venaient jadis voir Jean-Luc à Virton aussi. »