Max, les sentiments sont-ils mitigés à cause du déroulement de la course sprint ?
De toute façon, je ne peux plus rien y changer. Bien sûr, ce n’était pas idéal, mais au final, les qualifications sont ce qu’il y a de plus important. C’est là qu’on peut marquer le plus de points dimanche.
Que pensez-vous du nouveau plancher ?
Au moins, ce n’était pas négatif. Sur ce circuit, c’est toujours très difficile de juger quoi que ce soit, parce que tout paraît très étrange ici, autant au niveau de l’adhérence que des virages, qui sont tous très bizarres aussi. Je pense qu’on en saura plus quand on ira à Imola.
Vous avez mentionné que vous utilisez un moteur usé alors que McLaren et Mercedes ont un moteur neuf…
Oui, ça fait clairement une différence ce week-end.
Et est-ce que ça rendra les choses plus difficiles en course ? Car il pourrait y avoir un double effet entre la différence de moteur et le DRS…
Aussi, oui. Mais je pense que globalement, ils sont meilleurs en course. On l’a vu aussi en pneus intermédiaires sous la pluie. Dès que ces pneus commencent à surchauffer, ils ont un énorme avantage. Donc on fait tous quelque chose de mal avec les pneus, sauf McLaren.
La gestion des pneus reste un atout maître de McLaren selon Verstappen.
Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images
Vous êtes-vous senti mieux dans la voiture ce samedi ?
Oui, c’était mieux. On a changé quelques petites choses avant les qualifications, et la voiture tournait un peu mieux. C’est positif, mais évidemment ce n’est toujours pas ce qu’on veut, ni là où on veut être. Mais c’était en fait mieux que prévu. Avant de venir ici à Miami, on pensait que ce serait un circuit compliqué à cause des virages lents et des vibreurs qu’il faut vraiment attaquer. Ce n’est normalement pas notre point fort.
Concernant les pneus, tout le monde observe ce que fait McLaren, mais est-ce quelque chose que Red Bull peut corriger ? Pouvez-vous les copier ?
On fait évidemment tout ce qu’on peut pour corriger ça. Mais certaines choses prennent un peu plus de temps, ne serait-ce que pour comprendre vraiment ce qui se passe. Et ensuite, il faut encore pouvoir produire les éléments en question, ce qui est une autre histoire.
En sprint, qu’est-ce qui a mal tourné lors de l’arrêt au stand ?
Une erreur d’appréciation. Un gars doit appuyer sur un bouton à un moment précis. Il y a tout un tas de repères pour ça, pour savoir quand tu peux appuyer et quand tu ne peux pas. Là, ça a mal été fait.
Ce sont des erreurs qui ne devraient pas arriver ?
Je suis revenu au stand après la course et ils le savaient déjà eux-mêmes, bien sûr. Mais il faut comprendre que je ne suis pas content de ce genre de choses…
Ces erreurs peuvent coûter très cher à un moment donné…
C’est vrai, mais eux aussi le savent. Ça ne devrait pas arriver, mais c’est arrivé. Il faut juste faire en sorte que ça ne se reproduise plus.
Avez-vous parlé avec Kimi Antonelli après la course ?
Oui, tout de suite. Je ne pouvais rien faire dans ce moment-là, mais c’est vraiment nul pour lui, évidemment.
Ces erreurs arrivent plus souvent cette année. Est-ce un hasard ? Est-ce lié au départ de certaines personnes ? Jonathan Wheatley était notamment responsable des arrêts au stand…
Oui, bien sûr, on a dû faire tourner certains membres de l’équipe. Certains ont maintenant d’autres rôles, mais je pense que ce serait trop facile de mettre ça directement sur le dos de ces changements. Ça ne devrait juste pas arriver, c’est très clair.
Red Bull a complètement manqué l’arrêt de Verstappen en course sprint.
Photo de: Shawn Thew / Pool / AFP / Getty Images
Red Bull était la référence dans la voie des stands pendant des années, et ce n’est plus le cas aujourd’hui…
Oui, mais les autres essaient évidemment de progresser aussi. On ne peut pas dire qu’ils plafonnent chaque année. Tout le monde progresse, et chez nous, ça ne se passe pas très bien en ce moment.
Pour le départ du Grand Prix, la pole position pourrait ne pas être la meilleure place… Qu’en pensez-vous ?
On verra bien. J’essaie juste de prendre le meilleur départ possible et de faire ma propre course.
La météo peut-elle vous aider s’il pleut ?
D’après ce que j’ai vu aujourd’hui sous la pluie, ce n’était pas terrible. McLaren était plus fort là aussi. Je pense qu’en ce moment, ils sont globalement un peu meilleurs, donc ce sera forcément une course difficile. Mais au moins, on part devant sur la grille, et on va essayer de leur rendre la tâche difficile dimanche.
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