Êtes-vous rassuré après cette victoire de votre équipe ? 

Je suis satisfait quand l’équipe donne tout. Basta. On peut gagner, perdre, faire des erreurs, le plus important est de tout donner. Je suis content. Ils ont fait le maximum, j’ai vu de grands joueurs, de grands hommes, comme je le vois depuis le début de saison. Ils ont fait un grand match contre cette équipe de Toulouse, c’est une belle victoire. 

Quel regard portez-vous sur la prestation de Greenwood, peu en vue mais auteur d’un but magnifique ?

C’est un talent naturel, c’est le mérite de ses parents. Je l’aide à être plus complet. Quand il faut l’encourager ou le pousser, je le fais. J’espère qu’il restera comme un des meilleurs joueurs de l’histoire de l’OM.

Rabiot semble indispensable à votre formation. Qu’avez-vous pensé de son comportement ces dernières semaines ?

Il a tout, mais le plus beau, c’est son cœur. Techniquement, tactiquement, physiquement, c’est un exemple, au même titre que Kondogbia, Hojbjerg, Rongier, Rulli, Murillo, Bennacer, Maupay… 

Défensivement en revanche, vous avez encore été en difficulté. Comment l’expliquez-vous ? 

C’est vrai, mais que peut-on y faire ? Quand la balle arrive dans les pieds de l’attaquant, ça vient d’une erreur plus haut… Balerdi a cette rapidité que n’ont pas les autres, c’est vrai, mais on a 52 points et on est deuxième au classement. On fait des choses bien aussi.

Pour quelles raisons avez-vous donné le brassard à Kondogbia ?

C’est la hiérarchie, d’abord Balerdi, Hojbjerg, Kondogbia puis Rongier.

Je tiens à vous dire que c’était une semaine pesante pour moi et c’est la raison pour laquelle je n’ai pas fait le tour d’honneur. C’était important de laisser les joueurs sous le feu des projecteurs. Je voulais les remercier.

Carles Martinez Novell (entraîneur du TFC)

« Nous sommes déçus d’avoir raté cette occasion. On a bien compris le match et on a pu exploiter les espaces qu’on cherchait avec Babicka notamment. Mais c’est le football, on a raté des contrôles, des passes, des tirs. C’est difficile, mais je préfère retenir le fait que mes joueurs ont tout donné. Si nous, les joueurs et le staff, étions parfaits, nous jouerions à Liverpool. On n’est pas loin de l’OM sur le contenu, même si la réalité comptable est difficile. On aurait d’ailleurs pu accuser le coup après le troisième but, mais mon équipe s’est accrochée et on a pu revenir à 3-2. Je suis fier de la réaction de mes joueurs. »