Par Le Figaro avec AFP et Reuters

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Le président américain était reçu ce dimanche dans l’émission «Meet the Press». Il s’est aussi exprimé sur le respect de la Constitution, la paix entre l’Ukraine et la Russie et l’état de l’économie américaine.

Dans un entretien à l’émission «Meet the Press» de la chaîne américaine NBC, le président des États-Unis Donald Trump s’est exprimé sur divers sujets, à commencer par son éventuelle candidature pour briguer un troisième mandat à la Maison-Blanche. Une idée qu’il a visiblement écartée. «Je serai président pendant huit ans, et durant deux mandats. J’ai toujours pensé que c’était très important», a-t-il déclaré. En mars dernier, il n’avait pas semblé exclure cette hypothèse, par ailleurs inconstitutionnelle. «Je souhaite passer quatre très bonnes années et laisser la place à quelqu’un d’autre, idéalement un grand républicain», a-t-il ajouté, en citant son vice-président JD Vance et son secrétaire d’État Marco Rubio comme potentiels successeurs.

Immigration et guerre entre l’Ukraine et la Russie

La journaliste de NBC, Kristen Welker, a interrogé le président américain sur le droit des migrants à avoir accès une procédure judiciaire régulière garantie par la Constitution, alors que son administration s’efforce d’expulser les immigrés qui se trouvent illégalement dans le pays et d’autres non-citoyens. «Je ne suis pas avocat. Je ne sais pas», a répondu le milliardaire américain. Avant d’ajouter que ses avocats «vont évidemment suivre ce que la Cour suprême a dit».

Le 19 avril, les juges de la Cour suprême ont temporairement empêché l’administration Trump d’expulser un groupe de migrants vénézuéliens accusé d’appartenir à des gangs. L’administration Trump a exhorté les juges à lever ou à restreindre leur ordonnance. Le solliciteur général des États-Unis, D. John Sauer, a déclaré dans un document adressé à la Cour suprême que les détenus étaient informés à l’avance de leur renvoi et qu’ils avaient eu «suffisamment de temps» pour déposer des demandes d’examen judiciaire. Le 10 avril, les juges ont également ordonné à l’administration Trump de faciliter le retour aux États-Unis d’un Salvadorien dont le gouvernement a reconnu qu’il avait été expulsé par erreur vers le Salvador.

Par la suite, Donald Trump s’est exprimé au sujet de la guerre entre l’Ukraine et la Russie. «C’est une horrible guerre», a-t-il indiqué. Avant d’admettre qu’il y a «certaines choses que nous pouvons peut-être faire» pour mettre un terme au conflit, et d’autres qui seront «peut-être impossibles à réaliser» pour trouver un accord de paix.

Économie, droits de douane et pouvoir d’achat

À propos de l’économie, le président américain s’est voulu rassurant. «Tout va bien», a-t-il assuré. «J’ai dit que c’était une période de transition. Je pense que nous allons réussir à merveille.» «Je pense que nous allons connaître la meilleure économie de l’histoire de notre pays. Je pense que nous allons connaître le plus grand boom économique de l’histoire», a-t-il complété, soulignant que la mauvaise santé économique du pays était de la responsabilité de l’ancien dirigeant Joe Biden.

Sur le même thème, Donald Trump a ensuite été questionné sur les droits de douane. «J’assume la responsabilité de tout», a-t-il dit. «Les droits de douane viennent tout juste d’entrer en vigueur. Et nous nous en sortons très bien. Psychologiquement, je veux dire, les “fake news” m’ont donné une belle publicité sur les droits de douane. Ils vont nous enrichir. Nous allons devenir un pays très riche», a-t-il ensuite affirmé.

La semaine dernière, le président avait suscité la polémique en suggérant que les consommateurs verraient prochainement une hausse des prix et en leur demandant de faire un effort sur leurs achats. «Je dis juste que [les enfants] n’ont pas besoin de 30 poupées. Ils peuvent en avoir trois », a-t-il indiqué. « Ils n’ont pas besoin de 250 crayons. Ils peuvent en avoir cinq.» Donald Trump a ensuite assuré que le prix de l’essence est en baisse, à l’inverse de celui des poussettes, par exemple. «L’essence est mille fois plus importante qu’une poussette», a-t-il ensuite dit.