© Shutterstock - Ce lundi 5 mai, un mouvement social va perturber les lignes de Transiliens et RER en Île-de-France gérée par la SNCF.

© Shutterstock – Ce lundi 5 mai, un mouvement social va perturber les lignes de Transiliens et RER en Île-de-France gérée par la SNCF.

Alors que de nombreux Français espéraient profiter des jours fériés du mois de mai, la semaine commence avec une grève dans les transports franciliens. À l’appel de la CGT-Cheminots, premier syndicat de la SNCF, les agents sont appelés à cesser le travail dès ce lundi 5 mai. Le mouvement social s’annonce évolutif : SUD-Rail a programmé une mobilisation des agents de maintenance à partir du 6 mai, des conducteurs le 7 mai, veille de jour férié, et des contrôleurs du 9 au 11 mai.

Des lignes Transilien et RER fortement impactées

Selon les prévisions publiées par Transilien SNCF Voyageurs, le trafic sera fortement perturbé ce lundi : 

  • RER B : 1 train sur 2 sur la partie nord de la ligne et 2 trains sur 3 sur la partie sud de la ligne.

  • RER C : « trafic fortement perturbé », prévoir 1 train sur 2.

  • RER E : « trafic légèrement perturbé », prévoir 4 trains sur 5.

  • Ligne H : trafic « perturbé », excepté sur l’axe Pontoise / Creil, prévoir « quelques trains » supprimés.

  • Ligne N : trafic « fortement perturbé », prévoir 1 train sur 2.

  • Ligne U : trafic « fortement perturbé », prévoir 1 train sur 2.

  • Ligne V : trafic « fortement perturbé », prévoir 1 train sur 2.

Le gouvernement hausse le ton face aux perturbations

Les syndicats réclament une meilleure répartition des richesses produites par les cheminots. “On n’a pas forcément envie d’aller à la grève. Par contre, on a des revendications légitimes sur la table”, a affirmé Fabien Villedieu, secrétaire fédéral de SUD-Rail. Il pointe notamment une stagnation des salaires face à l’inflation et une reconnaissance insuffisante des efforts fournis par les agents.

Interrogé sur le sujet, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a exprimé son exaspération : “Les Français commencent à en avoir ras le bol de ce qu’il se passe à la SNCF.” Malgré cela, la direction de l’entreprise se veut rassurante. “Nous sommes loin d’une semaine noire. Il n’y aura pas de semaine à l’arrêt, mais une semaine aussi normale que possible”, a déclaré Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs.