Le collectif pour l’enseignement en breton dans les écoles publiques de Loire-Atlantique (Cebep 44) sera reçu ce lundi 5 mai 2025 au ministère de l’Éducation nationale par le cabinet d’Elisabeth Borne.  Nous demandons un conventionnement entre État, collectivités et office public de la langue bretonne, dans l’objectif de faire monter en puissance la formation des enseignants bilingues , indique Guillaume Pichard, enseignant et représentant de la FSU-SnuIPP au sein du Cebep44.

L’État ne respecte pas la loi

 Partout en France où vit une langue régionale, un tel conventionnement entre État et collectivité existe, conformément à ce que la loi exige depuis vingt ans, dans l’objectif de structurer la transmission linguistique. Partout… sauf en Loire-Atlantique ! Ici, l’État ne respecte pas la loi et ne daigne même pas répondre aux élus , indique Mallorie Créac’h, présidente du collectif d’enseignants « Kelennomp ! .

« En Loire-Atlantique, 1 000 enfants apprennent en breton, dont la moitié se trouvent à Nantes. Nous demanderons au ministère de l’Éducation nationale de respecter la loi et d’accepter le principe d’une signature rapide d’un conventionnement entre l’État, la Ville de Nantes et l’office public de la langue bretonne, pour permettre de former des enseignants bilingues et d’accélérer ainsi le rythme d’ouvertures des filières bilingues dans nos écoles publiques », indique Pascal Henry de la FCPE.