RÉCIT – Par beau temps, à moto ou à quad, des groupes de jeunes débarquent sur les cultures. Une catastrophe pour les agriculteurs, dont les pertes se mesurent parfois en centaines de milliers d’euros.
Avec le retour des beaux jours, les grands champs sans clôture ni fossé deviennent pour certains de vastes terrains de jeu. À moto ou sur leur quad, ils sont toujours plus nombreux à investir ces terres agricoles, surtout quand elles se situent à proximité des grands centres urbains. « Ils arrivent à bord de fourgons d’entreprise à l’arrière desquels ils ont chargé des motos tout-terrain pour ne pas être repérés par les forces de l’ordre ou nous-mêmes », explique Mathieu Boissy, président du syndicat agricole Le Pays de France, membre du réseau de la FNSEA.
Météo favorable
L’Île-de-France est particulièrement affectée par ce phénomène à grande échelle, notamment le Val-d’Oise, où se succèdent paysages urbains et étendues rurales. En 2024, les forces de l’ordre y ont confisqué 213 motos à la suite de rodéos sauvages, soit 8 % des saisies nationales. Cette année, les agriculteurs notent une recrudescence de ce phénomène qui attire de nombreux pratiquants et de spectateurs piétinant à l’envi cultures…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.
Je m’informe, je m’inspire, je m’abonne.
Découvrez notre offre de bienvenue.
Déjà abonné ?
Connectez-vous