La pluie n’aura pas eu raison des cyclistes. Dimanche 4 mai 2025, la Fête du vélo se tenait à Tours, dont le centre-ville est passé en mode sans voiture pour l’occasion. Les courageux du Vélotour ont ouvert le bal avec une balade d’entre 15 et 20 km dans le centre-ville de Tours, dès la matinée.
« Nous avions 3.100 personnes inscrites, mais nous en avons eu un peu moins de présents, indique Bastien de Marcillac, le directeur de Vélotour. Au total, ce sont environ 2.600 personnes qui ont participé à cette 6e édition de Vélotour. »
Malgré la pluie, les cyclistes étaient nombreux pour la 6e édition de Vélotour, à Tours, le 4 mai 2025.
© Photo Maxime Lullo – Vélotour
Le vélo, à la fois loisir et véhicule professionnel
Des participants qui viennent « à 80 % de l’agglomération, dont 40 % de la ville de Tours », mais qui sont surtout de tout âge. « Nous avons choisi un parcours plat, adapté au plus grand nombre, et qui change tous les ans », poursuit Bastien de Marcillac.
Place de Strasbourg, les cyclistes du Vélotour ont joué les prolongations dans la bonne humeur.
© Photo NR, Bastien David
Partis de la place de Strasbourg, les cyclistes ont pu passer par le Conservatoire, la bibliothèque municipale, le prieuré Saint-Cosme, à La Riche, mais aussi par deux des entreprises du pôle vélo du Menneton, Veloop et Cyfac. « L’idée c’est de se dire qu’en plus d’être un événement de sport loisir, c’est aussi un rendez-vous culturel local. »
Place Anatole-France, c’est un village dédié au vélo qui avait pris place. D’un côté de la place, le Collectif cycliste 37 (CC37) avait organisé sa bourse aux vélos. Le principe était simple : la matinée, les cyclistes peuvent apporter les vélos qu’ils veulent vendre, tandis que l’après-midi, les acheteurs viennent essayer de trouver la perle rare.
Malgré la pluie, les cyclistes étaient nombreux pour la 6e édition de Vélotour, à Tours, le 4 mai 2025.
© Photo Maxime Lullo – Vélotour
« Mais la pluie ne nous a pas aidés, ce matin », indique l’une des bénévoles du CC37, chasuble bleu sur les épaules. Une soixantaine de vélos ont tout de même été récupérés et mis en vente par le Collectif cycliste, « de 10 € à quelques centaines d’euros, avec même un vélo à 1.800 € ». Ces vélos sont « en très bon état » et ils disposaient du contrôle technique réalisé le matin même par les mécaniciens de l’association.
Mais le vélo, ce n’est pas seulement du loisir. Pour l’entreprise à but d’emploi (EBE) Co-Hop’, issue du projet de Territoire zéro chômeur longue durée Sanitas-Velpeau, c’est aussi un véhicule professionnel. Elle a en effet lancé son service de vélo taxi, « avec pour l’instant un vélo déjà utilisé et deux autres que nous sommes en train d’aménager », indique Patrick Oko, de Co-Hop’.
Une soixantaine de vélos étaient proposés à la vente par lors de la bourse aux vélos du Collectif cycliste 37.
© Photo NR, Bastien David
Avec un coût de 7 € par trajet (ou de 35 € pour une carte de 10 trajets), ce service s’adresse pour l’instant « surtout aux seniors et aux personnes vulnérables ». Mais en dehors de l’aspect mobilité douce, ce qui fait la spécificité des vélos taxis de Co-Hop’, « c’est le fait que l’on prend du temps avec chaque client, explique Patrick Oko. Si on n’a pas d’autre client après, on peut attendre que la personne ait fini son rendez-vous pour la ramener chez elle, ou bien on peut l’aider à décharger et à porter ses courses. L’idée, c’est que la personne soit à l’aise. »